Écrits, songes et correspondances
La terre seulement est ronde pour ceux qui ne font pas de noeuds.
Un cuivre très timide
Refusant la sourdine
Préférait jouer du trombone
En coulisses.
C'est marrant que les petits pois
Soient un plat typiquement anglais,
Parce qu'on commence toujours par les écosser.
Sys-admin aux doigts de fée
Champion du monde de sudo
Son chant s'élève
Au loin dans la nuit
La caravane en ferraille.
Plissées comme des grimoires
Les pierres murmurent
L'histoire du monde.
Parfum de menthe
Chant du muezzin
La bouilloire sur la gazinière.
When the Great Flood came,
Do you think the Bee people
Built themselves an Ark-Hive?
Un charbon encore vif
Que sa flamme avait quitté
Senti l'étincelle se rallumer
D'un désir ardent.
Il se dit alors
—à brûle-pourpoint,
Et sans prendre de pincettes—
"J'ai envie de braiser !"
Vous savez pourquoi,
La mer faut la secouer, des fois ?
Sinon les poulpes
Ils restent en bas
Mon premier s'appelle Why
Mon deuxième signe d'un "M"
Mon dernier est scié.
Mon tout est… ?
Un Storm Trooper,
Dans une clairière,
Tomba nez-à-nez
Avec un fugitif recherché.
Un vieil homme s'interposa :
"Ce ne sont pas les druides que vous recherchez."
Quand tout devient proportionnel,
on en oublie l'équilibre.
Assis en terrasse
Boire un petit soleil
Au retour des hirondelles
Scandale à l'opéra :
Était-ce un faux mouvement ?
Emporté par le piano
Le chef d'orchestre
A versé une larme
—la note était trop salée.
Note pour plus tard :
Après un plat très pimenté…
Surtout pas de gâterie !!
La bataille a été rude
Mais elle a fini par
Prêcher un convaincu
Kir, kir...
Moustache ?
Le fond de l'ère
Est glaciaire.
Le fond de l'hère, lui,
Gagnerait à l'être.
Le quotidien des stars :
Tous les midis
L'idole déjeune.
D’un coup de braguette magique
Un Djinn facétieux
Amateur de pantalonnades
Se moqua d’un sultan pompeux
En faisant chuter l’Omeyyade
Le fat fut renversé, fin du règne tragique.
Ne t’occupe pas de la faille
Dans l’œil de ton voisin
Mais bien de ne pas te foutre
Le doigt trop profond dans le tien.
Si Disney s'occupait
D'éducation populaire
Le premier film s'appellerait
(Bien sûr)
La belle et la dette.
Une huître perlière
Au fond —de mer—
Est tout-à-fait respectable :
C'est une avaleuse de sable
l'onomatopée ne fait pas le bonheur
Disposez du fromage à raclette
Sur un plateau tournant.
Buvez une bouteille de vodka,
Empoisonnez une des tranches,
Puis faites tourner le plateau :
Voilà comment réussir
La raclette russe.
L'Italie a la forme d'une botte
(Et la France celle d'un c…)
Mais ne faites pas trop les malins
Si vous ne voulez pas recevoir
Un grand coup dans les Pouilles !
Les yeux coulent
Des rasoirs
Tu es partie
Est-ce qu'il vous vient à l'esprit que la grandeur de tout ce qui fait ce monde ne vient que de la petitesse de ce que nous sommes ?
Nous sommes à la fois insignifiants et si singuliers.
Le secret
De mon si beau regard ?
C'est simple :
Je me rince
Les yeux tous les soirs.
Que dit un fantôme
Quand il reçoit des hôtes ?
« Hantez, hantez,
Faites comme chez vous.»
Quand ma pâte à crêpes
Dit des grumeaux…
Je la fouette !
La naïveté m'a perdu plus d'une fois
À mon tour de la perdre
Éternels insatisfaits divisés,
Nous nous battons entre nous
Pour des portions incongrues.
Nous sommes encore trop riches
Des miettes qu'on se laisse
Pour faire la révolution.
Un vain mauvais en mal d'agapes
Me saoulait parlant ballon,
Tout en me faisant du pied
Ce falot ne me lâchait plus la grappe.
La coupe était pleine, j'ai vu rouge
J'ai pris sa courge, de rage, à deux mains,
Pour l'écraser entre la poire et le fromage.
Dans la cave il y a eu un blanc…
Quand une sorcière
En croise une autre,
Elle lui demande
"Salut, sabbat ?"
On a couché
Souvent
Sur le blanc du papier
Nos idées noires.
Chassez chassez le naturiste
Il revient au galop.
Chassez le père noël
Il revient avec ses grelots.
Chassez le Minitel
Il devient Web 3.0
Les entends-tu feuler ?
La nuit,
Tous les chats sont aigris
Même de la pourriture et la fange
Naissent les flammes et les anges
Nul besoin d'écoles ni d'allumettes
Toujours viendront des saints, des maîtres.
Souffle une bougie…
Où va la flamme ?
Mais pourquoi sans cesse
Chercher des différences
Alors que tous nous sommes
Des parts du même Uni vers ?
Je veux lui rouler une pelle :
Elle me tourne le dos.
Ce n’est plus un tête-à-tête
Avec une bêcheuse,
C’est un tête-bêche
Avec un râteau.
Mauvaise pioche !
—En plus, ce film
Est un navet.
D'abord ça se passe entre toi et moi, puis nous.
Ensuite il y a lui et elle, puis eux.
Comme un et un donnent deux, deux mots rassemblés en un seul, à nos yeux, à leur yeux.
Un pur-sang italien
Fougueux, puissant,
Se voyait déjà
Fier conquérant
Atteindre l'Atlantique
Au galop romain.
Que mettaient les dinosaures
Pour avoir chaud
Quand le fond de l'ère
Était glacière ?
Un Thermodactyl !
Martyr
C'est pourrir un peu,
Alors,
Vivez en saints
Pas en martyrs.
— Vous voulez un whisky ?
— Non, juste une Badoit.
— Vous voulez pas un whisky d'abord ?
Quiconque dit
Qu'il est douloureux
Le chemin vers Dieu
Se trompe de direction
Rien de plus satisfaisant
De plus rassasiant
Que la vie en satiété
||
Le rire s'est tu
Silence de mort
== Pour un gag tombé à plat ==
Le clown du spectacle
Qu'on cru si fier
||
Crucifié
||
||
||
||
||
Votre application ne répond plus.
Forcer à quitter ? Annuler ?
Si doux, si lent,
Délicieusement,
Le temps passe
Comme du miel.
Pour le dessert
Vaillamment descendu
À dos de petite cuillère
L'heure était venue
De la retraite au Flamby
Saint Didier s'en est allé
Olé olé
Au bal masqué
Saint Thomas lui s'en allait
De loin en loin
Au bal d'Aquin
Clone, commit, commit, push.
Commit, branch, commit, push.
Branch commit rebase commit
Push branch push push —damned!
Si tu as rebasé, c'est baisé.
Tu m'en veux
(je sais)
Je m'en veux
(et tu le sais).
D'ailleurs tu t'en veux
(que je m'en veuille)
Et moi que tu t'en veuilles
(pour cela).
Il est grand temps
D'arrêter l'escalade...
Ch'est l'hichtoire d'un prêtre
Qui arrête quelqu'un dans la rue
Et lui demande :
"Pouvez-vous m'indiquer l'évêché ?"
Ah ! ton étoile
Fut-elle filante,
Fut-elle fatale ?
Fis-tu des rêves
De future félicité ?
Fi ! L'infortune t'enferme
Te forge ou te fait fondre
En ton or intérieur.
Comme disent les végétariens :
Plus on a de tofu
Plus on rit !
Quand soudain,
les mots deviennent glaciaux et les gestes bruyants.
La singularité d'un esprit
qui se veut libre.
La machine à remonter le vent
Aspire les mots les gestes
À grands battements d'ailes
Remplit les hommes et les bêtes
Leur regonfle les voiles.
Autant en emporte le vent.
Paillettes partout
Pastis nulle part.
—Dicton marseillais
Je planche donc je suis.
—L'architecte
Je branche donc je chuis.
—L'électrichien
J'épanche donc je suis.
—L'émotif
Je pense donc je fuis
— Le réfugié politique
Exclusif !
Un chat enragé menace
L'ami-venu-le-nourrir
Avec un lance-croquettes artisanal.
Pour les pompiers qui interviennent,
C'est une véritable souricière.
J'adore le théâtre !
Quand j'entends les trois coups
J'inspire à fond
Puis Shakespeare.
Si j'en ai besoin, est-ce que j'en ai envie ?
Écraser les moustiques est devenu ton passe-temps
Tu marches tel un robot en roulant ton journal
Impossible de chopper cette petite teigne à 2 balles
Et toutes ces heures de sommeil qu'on ne rattrape plus
Anti-moustique
Tu perds ton sang chaud
Anti-moustique
Anti-moustique
Doux et lent,
Ici le temps
Coule comme du miel
La preuve que tout est lié :
L'ascenseur du local
Est aussi souvent cassé
Que l'ascenseur social.
“Je penche donc je suis.”
— La tour de Pise
Approchez, approchez !
Venez écouter la musique de papier !
Dit en se léchant les babines
L'ogre de barbarie
Ce goût amer qui me reste dans les glandes salivaires
Une plaie doit rire.
Est-ce que je suis heureux ?
Je connais des épisodes heureux.
Les songes d'un amour périssable.
Un jeune homme de Milan
S'en alla visiter les bonzes du Tibet
Il revint de son périple au bout d'un an
Tondu, bronzé, mais avec le nez pâle.
C'était le printemps,
et la ville avait l'odeur
d'un grand pot de miel.
Sur la page blanche,
Les mais sont tous petits.
Dans la tête aussi.
Mais ils prennent beaucoup de place.
Je suis poussière
Dans les airs
Je suis débris
Quand le cœur est gris
Je m'éteins
Au creux de tes reins
J'implose
Je n'ose
Le jour où j'explose
Tempête de tracas
À foison, à fracas.
J’abrite un volcan
Depuis trop longtemps
Heureux qui communique...
Vivre la photographie comme un moment au restaurant : sans se gaver.
Pretending is easy.
Being, is not.
Tourbillon en eaux troubles.
La boulangère était convainquante.
Escape.
Now. Right now.
J'ai peur.
J'ai peur d'échapper à moi-même.
Pourtant. Je m'échappe déjà.
L'électron nait pas libre.
J'ai le cœur qui suffoque.
Ça brille
Est-ce que c'est de l'amour ?
C'est de l'amour. Est-ce que ça brille ?
Quatre cent quarante et un jours
en apnée.
Le tournant de tes sentiments,
Le tourment de mes sentiments.
Unintended.
Quand il ne reste que l'écho
de ses rires...
Sous couvert d'un humour qui se veut léger, pour volontairement laisser place au doute; vous justifiez votre malhonnêteté, votre intolérance, votre mépris de l'autre et votre haine contre la différence.
Sincèrement, avec arrogance, et sans élégance : mal à vous.
"On ne peut plus retourner en arrière.
Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser.
Des blessures si profondes qu’elles se sont emparées de vous."
J'étouffe devant ton corps immobile réfléchissant la froideur des néons.
Les syllabes remontent d'un vallon pour trébucher dans ma bouche débile.
Rester est utile. Partir, un affront. Tes yeux me mutilent.
“ Pard–„
M : Et donc tu as maté mon cul en rando ?
T : Oui
Oui.
Ça va aller
Ça va aller
Quand l'avenir se dessine au fusain.
Le rappel à l'ordre, par les maux.
"Quand on aime quelqu'un, on nourrit pour lui des craintes et des rêves. Il cristallise nos peurs et nos espoirs. Nos plus beaux élans naissent de cela. Ce lien nous anime, nous motive, nous porte, nous construit. La seule chose qui compte, c'est d'avoir quelqu'un pour qui espérer mieux. L'essentiel, c'est d'avoir quelqu'un pour qui trembler."
G. Legardinier
Temps humide, cœur noyé.
Il y a des bruits qu’il vaut mieux ne pas entendre.
Et des silences à faire parler.
Peut-on aimer deux fois ?
Ou trois ?
L'absence de nos étreintes
À petit feu,
je me suis éteinte.
Ces drames imprégnés de larmes
Le plus dur quand on fait la révolution c'est de s'arrêter avant d'être revenu au point de départ.
C'est Moue !
Je ne suis pas heureux
avec la vie
Je ne suis pas heureux
mais en vie
En vie.
Ne pas voir les signaux.
Tomber dans le panneau.
Je suis un putain de second plan.
Je ne t'ai jamais offert de fleurs
Parce que les fleurs c'est périssable
Et mon amour ne l'était pas
Les abus périssables du verbe
Aimer
Putain d'empathie
Me suivras-tu encore si la chemise est à carreaux ?
Et à fleurs ?
On l'appelle la Manche,
car il y a juste la place
de passer
un bras de mer.
Insomnie,
Nous avions rompu, je ne voulais plus te voir, pourtant tu continues à t'accrocher à moi.
Je t'en prie laisse-moi partir, laisse-moi vivre ma vie sans toi.
Cette relation m'épuise.
Si tu m'aimes tant, ai pitié, laisse-moi en paix, adieu.
Aujourd'hui, la piscine était noire de casiers vides. J'avais le numéro 103.
Se prendre un vent par un orage. Checked.
Noyer l'espoir dans l'alcool, c'est comme souffler sur un incendie pour l'éteindre.
Putain de matin
Un voyage en quatrain...
C'est un road-trip poétique ?
Le berceau des larmes est le lit de tous les doutes.
Qu'elle est longue parfois
La traversée du dimanche
En solitaire.
Un mois sans toi
Mon cœur se noue
Abandonné sur une île
Dont le volcan s'est tu
Mes liaisons conjuguées
Pour consolation
Le plus souvent, l'être humain ne choisit pas. Il laisse ses peurs s'en charger à sa place.
Trois fois mon cœur s'est brisé en trois
Je peux plier, je peux rompre.
Quai des regrets, troisième ponton
Elle a largué mes amarres
Ma confiance en l'amour
Est partie avec elle
The apple
In my hand
Of my eye
Turns to sand
Quand elle a sauté du tremplin
c'est moi
qui ai
décollé.
Et si je n'étais plus la somme de ses émotions ? Et si je pouvais être la plus belle.
Ses griffes te saignent
Le dragon à mille bouches
Aspire ton souffle
Heureusement qu'il y a Sisyphe. Sinon on tournerait en rond.
C'est l'histoire d'une éponge qui a trouvé son soleil.
C'est l'histoire d'une éponge qui voulait être un soleil.
Et du plaisir fugace
La magie qui s'effrite
Courez maigres rapaces !
Avec vos ailes en fuite
Et vos yeux lacérés
D'avoir trop fort erré
Tas de cendres s'amasse
Sur les jours qui jaunissent
Fripent les doigts, les faces
Et chute l'artifice
Et du plaisir fugace
C'est la faim qui agite
Et jette sur nos faces
Le masque du coït.
Les souvenirs c'est comme les cendres dans la cheminée. Ca n'a jamais réchauffé personne.
The hum and drum
Of a thousand wings
Poised in the sun
Elle te manque alors tu passes
Te prendre un râteau et le tapis
Tout est noir mais tu vois rouge
Coup de sang-dix-voltes
Ta main t'a joué un tour
De Pise...
À chaque instant
Inspirer
Mon dernier souffle
À un certain niveau,
la science ressemble à de la magie.
L'inverse est vrai aussi.
Aujourd'hui est une belle journée pour pleurer.
a (five) movie(s) a day
keep the blank page away
L'un seul
Dans son
Linceul
De vent
Et l'autre
Dansant
Se vautre
Devant
Not OK.
Mesure à mesure
Le plaisir dirige la partition
Que le désir compose
Au premier jour, il a foutu le camp.
Au second jour, certains l’ont vu couper à travers champs.
Au soir du troisième jour, le bonheur assoiffé a fait son lit sur une rivière en larme.
À l’aube du quatrième jour, il s'est réveillé délicatement caressé par des perles d’embruns.
Il baigne la tête dans les nuages, les pieds dans le Doux.
Les frissons sont la clé de nos prisons intimes.
Celles de chair et de sang.
La vie est un souvenir où les anges dansent avec leurs vieux démons.
La douceur de tes yeux clairs
M'apaise onguent bonheur
Vague après vague
Petite mère.
Mes amours c'est quitte ou triple.
Ce qu'on ne m'avait dit, c'est que le bonheur se cachait dans les reflets de ton sourire.
Amour ultime,
Amour sublime.
Amour qu'on rêve...
Amour qu'en rêve ?
La vie avec un dé est parfois vide.
Combien dure un souvenir ? Plus court qu'un souffle et aussi long qu'on respire.
Donnez-moi la force de changer mes habitudes quand j'ai celle
de faire les mauvais choix.
Tout s'éteint sauf ces bougies d'anniversaire agaçantes.
Tout s'efface sauf ton sourire.
Et en négatif il fait mal.
"Comment aimer sans admirer ?"
"Comment pardonner sans aimer? "
"Comment donner sans pardonner ?"
Pardonne et aime, ce sera un bon début.
Plus que les géants invisibles, il faut craindre ceux qui, enfermés au sein de leurs cercles vertueux, y croient.
Oui ?
Tout ouïe ?
Et (qu') est-ce que ça a à voir avec toi ?
Google+, c'est un peu comme un grille pain avec des poches sur les côtés...
Mieux vaut filer la métaphore que ses bas.
Quand on s'aime, on ne compte pas sur les autres.
Viscéral, chimique
Ce manque n'est pas de raison
Mais des profondeurs organiques
Il crie ton nom.
À force de péter des câbles et des boulons
ils l'ont pris pour un saboteur.
Lui, petit sac de voyage sous le siège, mains sèches et usées posées l'une sur l'autre, regarde en souriant les enfants qui chahutent —sonotone coupé.
Eux, frères et sœurs probablement, fascinés par tablettes et accoudoirs pliants, grilles boulons et filets, explorent leur environnement insouciant du soleil en fusion sur l'horizon qui file à fond de train.
Elle, BlackBerry en tour-de-cou, sac à main de marque (évidemment), valise à roulettes, lit les 50 nuances de Grey.
Ne brûle pas de me posséder je t'appartiens.
Laisse-moi t'échapper pour mieux te revenir
Retiens seulement l'écho
Sur tes lèvres, de nos baisers.
Je suis à la douceur du jour
Comme au vent qui me fauche,
Sous le rire qui jaillit je suis
Dans un regard perdu
Une main suspendue.
Je suis à celui qui,
Un instant me saisit.
Vaudrait-il mieux garder ses médiocrités pour soi?
J'ai pécho pour la première fois grâce à Caramail
Bande de chacals,
J'irai liker sur vos tombes.
Couper les tomates en quart
Garder les pépins
Ajouter une pincée de sel de Guérande
Croquer et laisser couler le jus
Manifester un soupir de contentement
Si votre amitié, amour, ou générosité ont un prix vous monnayez vos attentions et aimez par intérêt.
N'attendez rien des autres et vous connaîtrez le bonheur de recevoir.
Au lit du délit
Lie-moi
Trace retrace
Relie délie
Enlace délasse
Ô délice
Si sur
Si lisse
Ta sueur
Ton lys
Nos souffles
Gémissent
Ton corps nu
L'inconnu
Toi émoi
Sous le corset, le corps se tait.
Mieux vaut courir avec le sourire
qu'après le bonheur !
Être marteau
ne justifie pas
de taper sur une vis.
________
|/|
|/|
|/|
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|/|
¯
Arrête de voir tout en noir, mon gars,
t'es déprecif.
Nos pensées fulgurent en quelques lignes, mais peut-on réellement être profond en si peu de mots ?
Nous sommes tous des impost(-it)eurs.
Le silence vient
après tout.
Par une nuit sans lune j'irai m'abriter dans les frondaisons, écouterai le vent ronfler devant les arbres samouraïs, chercher le défaut de la ramure, tester la force des racines lui qui n'en a pas.
Par une nuit sans l'autre je plongerai dans leurs rêves.
Terroir, mon cul !
Je suis aussi breton qu'un épagneul.
À peine perdue, laissons taire ; les maux à maux.
Clac,
clac,
clac,
j'ai le cœur qui boite.
Je me suis luxé le col du fêlure.
- 5 fruits et légumes par jour
- du café, il faut tenir
- du chocolat, pour oublier
- des Princes de Lu, pour tous les jours
- de l'alcool, évidemment
- du scotch, au cas où
- des pansements, pour nous deux
- des post-it, de toutes les couleurs
- une pâte brisée, mais pas trop
- des jours heureux, sans soldes.
Prends-moi au pied de la lettre,
sauvagement.
I see little poneys.
I think to myself.
What a wonderful world.
Dans la foule anonyme je pointe
au pôle emploi des sentiments
You must be out of your mind...
'Cos you're stuck in mine.
Les épreuves de la vie sont l'acide qui révèle nos reliefs.
Que les amochés sont beaux !
Je t'ai vu
Je me suis assis
Ébranlé
I go with my mental horse towards the distant mountains.
La nuit dépose sur nos corps nos tenues d'Eve.
Des songes éveillés nous ébranlent.
Et alors que nos peaux s'embrasent,
Un cri vient déchirer l'obscurité.
Les amants ont survécu à l'ivresse.
Pour combien de temps ?
Thanks darling I guess I'm fine,
Just missing some friends of mine.
Personne n'est co-cul, puisqu'il n'y a que le mien que tu prends.
Regard de miel
Mains de velours
Enivré de lumière...
Es-tu eau finement tombante ?
Ma véritable nature se défend, la strate est mienne, et je la suis.
Libérée des cités au plus blanc,
L’œil légumineux brille fièrement.
Nul n'est plus dur à combattre
que l'ennemi intérieur
car il connaît
toutes nos faiblesses
et nos moindres lâchetés.
Face à lui nous sommes nus
alors fermons les yeux
et marchons vers l'espoir.
J'ai le moral aussi incertain qu'un Rubik's Cube perdu dans un pré sans fleur sous une nuit sans lune.
Si vous voyez un rêve passer,
tendez-lui la main
(ne prenez pas de gants),
accrochez-vous bien,
fermez les yeux,
et suivez son sillage.
Va sourire.
Si le plus beau lever de soleil est le sourire d'une femme amoureuse, alors tu devrais chercher en direction de l'Est.
C'est pas un poteau,
c'est un remonte-pente.
Mais ne l'oubliez pas en bas.
Cet homme est si généreux, il a le cœur (d'un autre) sur la main
Tout est là, le secret le voilà :
il faut désirer sans vouloir,
ne posséder que le vide
de nos mains
ouvertes
Je ne mens pas je litote.
Portés par le vent
L'ombre d'un chat
Le parfum du chèvrefeuille
Écume de la nuit
(6 août 2013)
Même quand j'ai 4 barres de réseau
avec cette nana
je n'arrive pas à communiquer.
#qotd C'est une femme.
Le plus important c'est qu'elle n'ait pas dit non.
Smart is the new sexy
Dans le silence oblique
Rouge communion
La vie souterraine
(Merci J.)
Les lettres s'effacent, mais
la Parole reste
La beauté se trouve dans ce fragment de marbre manquant qui, à peine, déséquilibre l’ensemble. La perfection est de glace. L’harmonie au contraire est aussi faite de fractures.
PENSES A (blablabla[acheter le pain/faire la vaisselle/ranger la cuisine/...]blablabla) NOUS =)
JE T'AIME
En fait de femmes, je n’ai connu que des vierges et des putains. Et c’était souvent les mêmes.
Hypothèse : dans la géométrie des sentiments, la ligne droite n'est jamais le chemin le plus court. Si l'hypoténuse prend la tangente avec la sinusoïde, les parallèles ne tomberont jamais d'accord avec l'asymptote.
On n'y peut rien, c'est la fractalité.
C'est pas un sourire, c'est un soleil, et j'ai encore oublié la crème.
La vie est une succession de mauvais choix.
SELECT `meta_key`, `meta_value`, `wp_posts`.*
FROM `wp_posts`
LEFT JOIN `wp_postmeta` ON (`wp_posts`.`ID` = `wp_postmeta`.`post_id` AND `meta_key` = 'anonyme')
WHERE `post_status` = 'publish'
AND `post_type` = 'post-it'
AND `post_author` = ".$author->ID."
AND (`meta_value` = 'non' OR (`meta_value` IS NULL))
Un pas, deux
Tu me rejoins
M'enlace de tes mains
De ton souffle, de tes yeux
Ton corps marque le temps
Comme il marque les nôtres
On sait pleurer le trop plein. Apprenez moi à pleurer le tellement vide.
Toi et moi, sockets ouverts, à l’abri sous un tunnel SSH.
Inspire à ça haut, souffle sur ça bas.
S'évoque en partie de menues présences,
hérissés sur les collines d'herbes acqueuses
torrent souterrain sillonnant ma tête
la sombre est encore en son domaine,
et le noir chilien percera avant la fin.
Des buttes et des bêtes.
Il suffit d'un peu d'eau qui s'écoule pour plonger toute l'humanité dans la mélancolie.
Avant Newton, les gens ne tombaient pas amoureux. Depuis, on a logiquement inventé l'assurance maladie.
Que les soies fussent pour que les mouvements soient.
C'est en forgeant que l'on devient formidable
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