Écrits, songes et correspondances
Les publications de Dr Awkward
Les articles
Posts-it
- Dos-à-dos d'abord
Puis coude à coude,
Elles se sont fait du pied,
Enfin du rentre-dedans.
C'est une histoire de cul
Entre deux chaises. - Tandis que, pleine d'espoirs,
Une bergère se rêvait star,
Son troupeau s'est éparpillé.
C'est qu'il est fort difficile
De ménager la chèvre et le show. - Vu ce qu'ils font,
Dire que la femme
Est l'avenir de l'homme,
C'est presque un euphéminisme. - Qui se ressemble s'assemble
Qui diffère est fructifère
(Proverbe chinois) - Un cuivre très timide
Refusant la sourdine
Préférait jouer du trombone
En coulisses. - Rappel utile :
Ne pas prendre les Messies
Pour des gens ternes. - Ballet des abeilles
Branches enneigées
Promesses de pommes. - Pour les multiplier,
Ne pas oublier d’arroser
Les bonnes nouvelles. - C'est marrant que les petits pois
Soient un plat typiquement anglais,
Parce qu'on commence toujours par les écosser. - Sys-admin aux doigts de fée
Champion du monde de sudo - Son chant s'élève
Au loin dans la nuit
La caravane en ferraille. - Voix de stentor,
Survêt' Sergio :
À Palavas-les-flows
Jean-Michel rappe au port. - In Dover lived a tailor
Who had terrible manners.
Over and over he
Hackled his neighbors
Every argument ending
With a resounding
"Well, sew me!" - Plissées comme des grimoires
Les pierres murmurent
L'histoire du monde. - Pelage de lichen
Bergers de pierre
Troupeau de montagnes. - I'm on your agender,
Messing your biweeklies. - Parfum de menthe
Chant du muezzin
La bouilloire sur la gazinière. - N'oublie pas :
Il faut aller chercher Mehdi à 14h. - Chamonix
Sa mère ! - Si Hermès
Est le messager des dieux
Qui donc utilise pour messager
Son fidèle Herpès ? - (Café triste)
Quand on boit la tasse
Elle siphonne de nos veines
L'énergie encore à venir.
De même la tristesse aspire
Le bonheur et c'est la peine
Qui jaillit à sa place. - J.F. modérément aventureuse
Souhaite explorer ses fantasmes
Et pimenter ses ébats
Avec un plan-plan cul-cul
(Amant sérieux s'abstenir). - Première séance de
Préparation à la naissance.
Monsieur se découvre
Un nouveau muscle :
Le père inné. - Adieu balises,
Adieu phares, adieu la côte,
Pensées racines à la sève acide
Douce illusion dépassée révolue,
Ça tangue et ça grince, mais
Je soulève les voiles. - Quand il tourne et sort du tunnel
Sur son gros ventre blanc
Il chante tel une baleine
Le tramway étincelant. - When the Great Flood came,
Do you think the Bee people
Built themselves an Ark-Hive? - Avec les enfants
C'est comme les tomates :
Pour qu'ils poussent bien
Il faut de bons tuteurs.
J'ai pas mal de succès
En empilant les beaux livres. - Un charbon encore vif
Que sa flamme avait quitté
Senti l'étincelle se rallumer
D'un désir ardent.
Il se dit alors
—à brûle-pourpoint,
Et sans prendre de pincettes—
"J'ai envie de braiser !" - Vous savez pourquoi,
La mer faut la secouer, des fois ?
Sinon les poulpes
Ils restent en bas - Mon premier s'appelle Why
Mon deuxième signe d'un "M"
Mon dernier est scié.
Mon tout est… ? - Entre ciel et terre
Chapelles et monastères
Entre mer et ciel
Collines coiffées de bleu.
De l'aube à leur dernière heure,
Les pêcheurs prient
Pour être admis à traverser. - Toi aussi tu veux
Chier des paillettes
Comme une princesse ?
Mange du sable. - Un Storm Trooper,
Dans une clairière,
Tomba nez-à-nez
Avec un fugitif recherché.
Un vieil homme s'interposa :
"Ce ne sont pas les druides que vous recherchez." - Bienvenu en Occitan
Dans le département
Dont tu es le Hérault - Un lecteur admiratif
Rencontrant son autrice
La dévora des yeux
De bas en mots. - Fil de trame, fil de chaîne.
Entrelacs tisseurs de toiles.
Fil du temps, espace et hasard.
Aux croisements
naissent les étoiles. - Assis en terrasse
Boire un petit soleil
Au retour des hirondelles - Scandale à l'opéra :
Était-ce un faux mouvement ?
Emporté par le piano
Le chef d'orchestre
A versé une larme
—la note était trop salée. - La bataille a été rude
Mais elle a fini par
Prêcher un convaincu - Kir, kir...
Moustache ? - Le fond de l'ère
Est glaciaire.
Le fond de l'hère, lui,
Gagnerait à l'être. - Jour après jour
Des couronnes multicolores
Se succèdent
Sur la tombe
D'un artificier
Enfin,
Une ultime gerbe est déposée
C'est le bouquet
Final - Après une tuile de trop
Un maçon déçu
Jette l'éponge et crie
"Adieu, monde truelle !" - Ne pas confondre :
État de l'art
Et pays de cochon. - Chut... Le livre dort.
- Le quotidien des stars :
Tous les midis
L'idole déjeune. - Il est écrasé de travail
Il n'aurait pas dû signer
Pour ce boulot compresseur. - D’un coup de braguette magique
Un Djinn facétieux
Amateur de pantalonnades
Se moqua d’un sultan pompeux
En faisant chuter l’Omeyyade
Le fat fut renversé, fin du règne tragique. - Ne t’occupe pas de la faille
Dans l’œil de ton voisin
Mais bien de ne pas te foutre
Le doigt trop profond dans le tien. - Cet hiver s'invitent à la veillée :
Héroïnes et démons,
Épreuves dangers et dragons.
Les conteurs, par récits interposés
Se mesurent et récitent :
C'est le grand concours
de mythe. - À votre arrivée
Merci d'essuyer vos pieds
Et d'accrocher vos obsessions
Sur le porte-mental. - L'anagramme de colère ?
Éclore… - Programme politique :
Fermer le C'est naze
Renvoyer les Dépités
Retirer les petites roues de l’hémicycle
Nommer un garde des Sots. - Si Disney s'occupait
D'éducation populaire
Le premier film s'appellerait
(Bien sûr)
La belle et la dette. - Une âme rebelle
Dans un corsage. - Ils fondent du ciel
Quand arrive le gel
Agitant leur crécerelle
Tout au long du chemin
Annonçant que l'hiver point :
Les flocons pèlerins. - Une huître perlière
Au fond —de mer—
Est tout-à-fait respectable :
C'est une avaleuse de sable - Obsédé du rangement,
Agacé qu'on vous juge ?
Émigrez donc dans l'espace,
Où personne ne vous entendra trier. - Un flamant rose déclare
Sa flamme en vers,
Un flamand d'Anvers déclame
Sa flemme aux verres. - Deux par deux dans la nuit
Elles valsent et virevoltent
Et les étoiles mêmes admirent
Le tango des lucioles. - Comment appelle-t-on
Le poisson le plus généreux ?
L'altruite ! - Disposez du fromage à raclette
Sur un plateau tournant.
Buvez une bouteille de vodka,
Empoisonnez une des tranches,
Puis faites tourner le plateau :
Voilà comment réussir
La raclette russe. - Cinq ascètes
Assis à Sète
Se sentaient si sans soucis
Si sans ce qui, sans cesse,
Secoue les sens et scie le soi,
Ce sentiment si peu seyant
Qu'ils soupirèrent en si majeur. - L'Italie a la forme d'une botte
(Et la France celle d'un c…)
Mais ne faites pas trop les malins
Si vous ne voulez pas recevoir
Un grand coup dans les Pouilles ! - Le secret
De mon si beau regard ?
C'est simple :
Je me rince
Les yeux tous les soirs. - Une étudiante au beau corps sage
Savait si bien écarter les faits
Toucher le cœur du message
Que ses enseignants piaffaient
D'impatience pour toucher
Ses synthèses. - Synthèses,
Priez pour nous !
Bergères dévouées,
Recueillez vos mots bêlants
Perdus dans les détails. - Que dit monsieur Propre
Quand il rencontre quelqu'un ?
« Salut, savon ? » - Que dit un fantôme
Quand il reçoit des hôtes ?
« Hantez, hantez,
Faites comme chez vous.»
- J'aime pas les vêtements
Qui font ressortir mes yeux.
J'ai toujours un mal de chien
À les remettre ensuite.
- Quand ma pâte à crêpes
Dit des grumeaux…
Je la fouette ! - Pour soigner
Les troubles de l'élection,
Rien ne vaut
Un bon coup de pied au culte. - Éternels insatisfaits divisés,
Nous nous battons entre nous
Pour des portions incongrues.
Nous sommes encore trop riches
Des miettes qu'on se laisse
Pour faire la révolution. - Invitée par un falot encore vert
J'ai été saoulée d'alcool trop cher
Plus jamais je ne remets les pieds
Dans un bar à vain. - Dans de somptueux parfums
L’âme s’éveille au divin
L’éther ondule et scintille
Tout se met enfin en place.
Puis il joint lui aussi les mains
La magie alors s’éparpille
C'est l'arrivée du brise-grâce. - Un vain mauvais en mal d'agapes
Me saoulait parlant ballon,
Tout en me faisant du pied
Ce falot ne me lâchait plus la grappe.
La coupe était pleine, j'ai vu rouge
J'ai pris sa courge, de rage, à deux mains,
Pour l'écraser entre la poire et le fromage.
Dans la cave il y a eu un blanc… - Quand une sorcière
En croise une autre,
Elle lui demande
"Salut, sabbat ?" - — Âme, ma sœur âme
Ne vois-tu rien venir
D'autres que des drames
Et un sombre avenir ?
— Je ne vois que tes larmes,
Mais elles sont de saphir. - Des mots crasseux,
Des mots rassis,
Le vivre-ensemble
Pour cache-misère…
J’ai toujours eu du mal avec
Les cours d'éducation cynique. - Un forain fort en affaires
Flambeur faraud fanfaronna
Qu’il ferait fortune en France.
Il mit les bouts, leva les voiles
Attela caravane et carrousel
Et planta place de la bourse
Son manège à Troie. - On a couché
Souvent
Sur le blanc du papier
Nos idées noires. - C'est l'histoire d'un procrastineur
Qui tombe amoureux fou.
Dans un effort surhumain,
Il met un genou à terre
Et lui déclare sa flemme. - Chassez chassez le naturiste
Il revient au galop.
Chassez le père noël
Il revient avec ses grelots.
Chassez le Minitel
Il devient Web 3.0 - Qu'ils sont doux
Doux et bleus
Les chats bleus
D'Olonne - Les entends-tu feuler ?
La nuit,
Tous les chats sont aigris - Souvent notre conscience parle
Dans nos critiques envers autrui.
Remercie qui t'agace et te blesse
Car son miroir est ta leçon. - Le maître qui raille
S'abaisse face à l'élève
Il n'y a
Nulle honte à avoir
D'où on est sur le chemin. - En tout dormeur
Un éveillé sommeille.
Et chaque rêve soulève
Un petit coin du voile. - Même de la pourriture et la fange
Naissent les flammes et les anges
Nul besoin d'écoles ni d'allumettes
Toujours viendront des saints, des maîtres. - Souffle une bougie…
Où va la flamme ? - Mais pourquoi sans cesse
Chercher des différences
Alors que tous nous sommes
Des parts du même Uni vers ? - Sweet this moment
Almost preciousest
But none the realer. - Je veux lui rouler une pelle :
Elle me tourne le dos.
Ce n’est plus un tête-à-tête
Avec une bêcheuse,
C’est un tête-bêche
Avec un râteau.
Mauvaise pioche !
—En plus, ce film
Est un navet. - Syndicats priez pour nous
Que notre sort s'améliore
Intercédez à la tour d'ivoire
Que les puissants ne nous dévorent
Et ne vous laissez point corrompre
Par les miettes qu'ils vous jettent. - Un pur-sang italien
Fougueux, puissant,
Se voyait déjà
Fier conquérant
Atteindre l'Atlantique
Au galop romain. - At night I roll
At night I rock
The sheets all a-tangle
My thoughts wreak havoc
—I'm having Lou Reed dreams. - Once I knew a girl a bit silly
She didn't like to move at all
Nor change her mind in any way
So I teased her jokingly
And called her Stiffany - Que mettaient les dinosaures
Pour avoir chaud
Quand le fond de l'ère
Était glacière ?
Un Thermodactyl ! - Dans la plus petite graine
Dort le plus grand arbre.
Les marches du Temple
Sont faites du même marbre. - If unhappy
Look at the reasons
Study your expectations
Change what you can
Accept what you can't
Rinse and repeat - Not all men are dicks
But all dicks are men,
So if you carry one
You're likely to be one.
(Better never slip) - 1
Fine day
A maths whiz
Decided to peer outside
Found a window of opportunity
Inside a nice bell curve
And statisticked his head out
What a sight
He saw
! - Martyr
C'est pourrir un peu,
Alors,
Vivez en saints
Pas en martyrs. - Oh comme je vais prendre mon temps…
Le chauffer une heure durant
L'effeuiller avec soin
M'approcher peu à peu
Tremper ses lèvres charnues
Puis ma patience cédera,
L'appétit m'emportera
J'écarterai sa fleur
Lui brouterai sa toison puis
J'avalerai sa queue toute entière...
Y penser me donne le frisson.
Je t'aime mon artichaud ! - Quand un joueur de Blues
Se trompe de note
Est-ce qu’on appelle ça
Un amalgame pentatonique ? - — Vous voulez un whisky ?
— Non, juste une Badoit.
— Vous voulez pas un whisky d'abord ? - Les deux mains dans la terre
Les doigts de la potière
Deviennent racines - Quiconque dit
Qu'il est douloureux
Le chemin vers Dieu
Se trompe de direction - Confiance
Absolue
Je lui donnerai
Sans hésiter
Le mot de passe du wifi. - Te lire
Quand il fait mal
Ça me fait
Comme un pansement
Au cœur. - Rien de plus satisfaisant
De plus rassasiant
Que la vie en satiété - Ce sentiment terrible
Ouvrir ses mails
Ne rien trouver
De nouveau
Boîte de déception - ||
Le rire s'est tu
Silence de mort
== Pour un gag tombé à plat ==
Le clown du spectacle
Qu'on cru si fier
||
Crucifié
||
||
||
||
|| - Finalement,
Un trader fou
C’est un requin
Complètement marteau - Les corps glissent
Ondulant en rythme
Se collent et se déhanchent
À la viscothèque. - Steve Reich
—Reich Reich Reich
Steve Reich again
—Again, gain, gain,
Steve Reich Reich Reich
—Steve Reich again
Again, Steve, again, again, gain
—Reich again Steve, Steve, Steve
Steve Reich again:
—Reich Reich Reich Steve
Reich against the machine
—The machine, machine, machine - Picrate des Caraïbes !
- Si doux, si lent,
Délicieusement,
Le temps passe
Comme du miel. - When stuff is only remotely good
You could call it telepathetic - Pour le dessert
Vaillamment descendu
À dos de petite cuillère
L'heure était venue
De la retraite au Flamby - L'improvisation c'est
Le dernier ressort
Du théâtre à moteur - Saint Didier s'en est allé
Olé olé
Au bal masqué
Saint Thomas lui s'en allait
De loin en loin
Au bal d'Aquin - Le ver était dans la pomme
Et regardait les dents - La levure est au pain
Ce que l'instinct est aux chiens
Ça leur fait lever la pâte. - Clone, commit, commit, push.
Commit, branch, commit, push.
Branch commit rebase commit
Push branch push push —damned!
Si tu as rebasé, c'est baisé. - L'ermite de doutes perclus
Papillonne spirituellement
À la poursuite
D'un mythe alimentaire. - Tu m'en veux
(je sais)
Je m'en veux
(et tu le sais).
D'ailleurs tu t'en veux
(que je m'en veuille)
Et moi que tu t'en veuilles
(pour cela).
Il est grand temps
D'arrêter l'escalade... - Mes pinceaux s'emballent :
Mon chevalet débridé
Part profiter de la campagne
Avec Magritte et mon couteau - Il était dans ses petits souliers
Dans ses petits papiers
Il avait rendez-vous
Avec l'assistante sociable. - Who crawls and lurks
Hiding in the hoods,
Is this the spoke spook
Tinkering with tanks?
Is it a deadly djinn
Clanking in the engine?
No!
It's SuperMechanic
Ready to fight grime! - Un geyser jaillit
Melville jura
Encore une fois
Les mains pleines d'ancre
"Maudit Bic !" - Quand vient la nuit
Que s'allument les étoiles
Me glisser
Entre tes bras chauds... - Ch'est l'hichtoire d'un prêtre
Qui arrête quelqu'un dans la rue
Et lui demande :
"Pouvez-vous m'indiquer l'évêché ?" - Une barquette de fraises
(Bien mûres)
Quelques cuillerées de cassonade
Faire cuire un quart d'heure
Ajouter un bon tour de moulin
Et une belle cuillerée de piment
Telle est la recette
Du coulis piégé - Remontez donc
Sur vos grands écheveaux
Pour filer comme le vent. - Ah ! ton étoile
Fut-elle filante,
Fut-elle fatale ?
Fis-tu des rêves
De future félicité ?
Fi ! L'infortune t'enferme
Te forge ou te fait fondre
En ton or intérieur. - Si tu m'entends
Sais-tu me dire
Si sans tourmente
—Ce temps mythique
Des mots du mal—
Se terminerait sitôt
La santé mentale
Des sentimentaux ? - L'astronome
Nez en l'air
Que sait-il de plus
Que le nom des étoiles ? - Where do American bloodsuckers live?
In the Vampire State Building - Comme disent les végétariens :
Plus on a de tofu
Plus on rit ! - Le bourgeois chantilly
Se pourlèche les babines
Mais qu'il ne s'avise de goûter
À ma sorbetière bien-aimée. - La machine à remonter le vent
Aspire les mots les gestes
À grands battements d'ailes
Remplit les hommes et les bêtes
Leur regonfle les voiles.
Autant en emporte le vent. - La maîtresse en maillot de bain.
Le père Fouras en perfusion ! - Un copain à képi qu'épie,
C'est forcément un flic ami-ami. - Paillettes partout
Pastis nulle part.
—Dicton marseillais - Je planche donc je suis.
—L'architecte - Je branche donc je chuis.
—L'électrichien - J'épanche donc je suis.
—L'émotif - Je penche donc je fuis.
—La bouteille - Je dépense donc je suis.
—L'accro du shopping - Je pense donc je fuis
— Le réfugié politique - Exclusif !
Un chat enragé menace
L'ami-venu-le-nourrir
Avec un lance-croquettes artisanal.
Pour les pompiers qui interviennent,
C'est une véritable souricière. - Je fais les cent pas
À pas de loup
En pas-chassés
En pas pillons
Dans la salle des pas perdus. - J'adore le théâtre !
Quand j'entends les trois coups
J'inspire à fond
Puis Shakespeare. - Au temps
En emporte le vent
Ô vent
Peu importe le temps
Ô dieux
Emportez-vous
Au loin
En portant nos peines éternelles. - Si le bonheur est un temps...
C'est forcément
Le plus-que-parfait. - Écraser les moustiques est devenu ton passe-temps
Tu marches tel un robot en roulant ton journal
Impossible de chopper cette petite teigne à 2 balles
Et toutes ces heures de sommeil qu'on ne rattrape plus
Anti-moustique
Tu perds ton sang chaud
Anti-moustique
Anti-moustique - Avoir
Envie
Prouve
Qu'on est
En vie. - Doux et lent,
Ici le temps
Coule comme du miel - Manger
Est toujours meilleur
En bonne compagnie
C'est pour ça
Qu'il y a si peu
De satiété
À société - Il faudrait être fous pour s’aider les uns les autres.
Fou alliés. - La preuve que tout est lié :
L'ascenseur du local
Est aussi souvent cassé
Que l'ascenseur social. - “Je penche donc je suis.”
— La tour de Pise - Approchez, approchez !
Venez écouter la musique de papier !
Dit en se léchant les babines
L'ogre de barbarie - Dans les feuilles sèches
La course des lézards
C'est la fin des coquelicots. - J'ai essayé d'attraper une araignée avec un papier de l'URSSAF.
Je ne savais pas qu'on pouvait filer aussi vite avec 8 pattes. - Quel dommage que le socialisme soit séparé de l'action sociale
par bien plus qu'un isthme. - Un jeune homme de Milan
S'en alla visiter les bonzes du Tibet
Il revint de son périple au bout d'un an
Tondu, bronzé, mais avec le nez pâle. - C'était le printemps,
et la ville avait l'odeur
d'un grand pot de miel. - J'affute mes mots doux,
Cupidon désinvolte,
Perché tel un chat
Sur un arbre à lettres. - Heureux qui communique...
- Le plus dur quand on fait la révolution c'est de s'arrêter avant d'être revenu au point de départ.
- On l'appelle la Manche,
car il y a juste la place
de passer
un bras de mer. - Tout change, tout passe... Mais l'avenir est aussi beau qu'on veut bien qu'il se fasse.
- Un voyage en quatrain...
C'est un road-trip poétique ? - Pour réchauffer son cœur,
Elle se drape de fou-rires - Qu'elle est longue parfois
La traversée du dimanche
En solitaire. - Faut être vachement souple
Pour se cacher derrière soi-même - Un mois sans toi
Mon cœur se noue
Abandonné sur une île
Dont le volcan s'est tu
Mes liaisons conjuguées
Pour consolation - Inconnus familiers
Hors du temps retrouvés
Prochain rendez-vous
Au milieu de Nulle Part - Elle a fait de moi
Voyageur immobile
Le gardien de ses souvenirs
Et de ses rêves à venir. - Qui n'a jamais succombé
À sa douce distance ?
Qui ne s'est senti blessé
Par ses trop longs silences ?
À force d'élimer
La toile de notre patience
Elle révèle en nous les saints
—Ou triste indifférence - Tant que plane le doute
Il est encore possible
De lire entre les lignes
De l'amour ou de l'amitié
- Quai des regrets, troisième ponton
Elle a largué mes amarres
Ma confiance en l'amour
Est partie avec elle - Je me retire chaque fois
Un peu plus loin de nous
Loin du quai, de ma vie
Et je fuis ton oubli
Ma mal-aimée
Dans mes sanglots acides
Brûle en moi l'enfant
- The apple
In my hand
Of my eye
Turns to sand - L'eau était salée
Mais mes forces y ont doublé. - Quand elle a sauté du tremplin
c'est moi
qui ai
décollé. - I'm feeling like a tree that blossomed in January.
- Tout bien noter
Sans discriminer
Petits plaisirs soupirs voluptés ;
Biffer raturer compléter
Surtout ne pas oublier
—Délicat concentré d'intimité—
Ce fichu morceau de papier
Au fond du panier. - Ses griffes te saignent
Le dragon à mille bouches
Aspire ton souffle - Par sa peine porté
Souffle un beau silence
Sur ses ailes noires - Ils ne chantent pas
Les oiseaux de nuits
Ils contemplent le bonheur
Par les fenêtres allumées
Soupirent en souvenir
De leurs sourires ensoleillés
Embellissent le monde
De leurs solitudes sublimées - Incertain il bat de l'aile
À coups sourds mon tendre pouls
J'ai pour toi un grain
À moudre - L'ovni
L'ovni trou
L'ovni tendeur - The hum and drum
Of a thousand wings
Poised in the sun - Elle te manque alors tu passes
Te prendre un râteau et le tapis
Tout est noir mais tu vois rouge
Coup de sang-dix-voltes
Ta main t'a joué un tour
De Pise... - À chaque instant
Inspirer
Mon dernier souffle - Le médecin des oiseaux
Sur sa porte a écrit
"Entrez sansonnets" - The truth lies
In the book of guesses
While you look for answers. - À un certain niveau,
la science ressemble à de la magie.
L'inverse est vrai aussi. - Chéris l'ombre qui te talonne
Car elle t'indique
d'où vient la lumière. - Mesure à mesure
Le plaisir dirige la partition
Que le désir compose - Agression vaut diversion
- Au long des chemins bordés
Et des traverses bienheureuses
À perte de vue parfois
Par champs entiers
Le vermillon souvenir
Des coquelicots en été - Tant et tant de cordes
Ajoutées à son arc
On en eût dit une harpe. - La douceur de tes yeux clairs
M'apaise onguent bonheur
Vague après vague
Petite mère. - Rouge explosion
À flanc du terril
Que l'on croyait stérile - Tourne tourne
volte et cabre,
tigre immobile
dont les griffes
mordent
la pierre.
Tes sarments n'engagent que toi. - Amour ultime,
Amour sublime.
Amour qu'on rêve...
Amour qu'en rêve ? - Combien dure un souvenir ? Plus court qu'un souffle et aussi long qu'on respire.
- Donnez-moi la force de changer mes habitudes quand j'ai celle
de faire les mauvais choix. - Cœur de pierre ou de papier,
simple chenille ou chat blessé,
pour tous c'est porte ouverte
et bon foyer à l'atelier
des cœurs brisés. - Retrouve-moi où les âmes vont nues,
Retrouve-moi où l'esprit visite un monde à sa mesure,
Retrouve-moi à la source des songes. - Mieux vaut filer la métaphore que ses bas.
- À force de péter des câbles et des boulons
ils l'ont pris pour un saboteur. - I smile in advance
At whatever happens - Lui, petit sac de voyage sous le siège, mains sèches et usées posées l'une sur l'autre, regarde en souriant les enfants qui chahutent —sonotone coupé.
- Eux, frères et sœurs probablement, fascinés par tablettes et accoudoirs pliants, grilles boulons et filets, explorent leur environnement insouciant du soleil en fusion sur l'horizon qui file à fond de train.
- Elle, BlackBerry en tour-de-cou, sac à main de marque (évidemment), valise à roulettes, lit les 50 nuances de Grey.
- Embrase-moi
- Canon à plume
Compagnie aérienne
Le ballet des mésanges - Quand le monde s'étire
et peine à rassembler
Entropique mouvement
au hasard opposé
Me tendras-tu et l'oreille
et la main
Pour noyer ensemble
nos plus sombres desseins ? - Dans l'écho de tes yeux
comme au creux de tes reins
bat le souffle d'un feu
que mon cœur sait divin.
Ailée pourtant et toute de nuit drapée
oserai-je tout haut prononcer
les mots que je tremble à tracer ? - Si votre amitié, amour, ou générosité ont un prix vous monnayez vos attentions et aimez par intérêt.
N'attendez rien des autres et vous connaîtrez le bonheur de recevoir. - Au lit du délit
Lie-moi
Trace retrace
Relie délie
Enlace délasse
Ô délice
Si sur
Si lisse
Ta sueur
Ton lys
Nos souffles
Gémissent - Ton corps nu
L'inconnu
Toi émoi - Découvrir ta langue
éternelle inconnue
la parcourir
ses inflexions
ses susurrements
boire à la source
de tes mots. - Les parallèles s'éloignent.
Il est temps de faire avec.
Il l'a toujours été. - Rumeur vespérale
De joyeuse mémoire
Les premières glycines - Silent choir
What are they thinking
Up the tree - Mieux vaut courir avec le sourire
qu'après le bonheur ! - Il en va de certains problèmes comme d'une feuille de papier : à force de pliages ils gagnent en épaisseur, deviennent fauves, dragons ou cages, et finissent par tout recouvrir.
Ne faites pas d'origamis avec vos idées noires. - Désépisse-moi,
puisqu'il ne faut plus corde lier. - Arrête de voir tout en noir, mon gars,
t'es déprecif. - J'ai croisé mon sosie, il se prenait pour l'original. Quel con !
- Nos pensées fulgurent en quelques lignes, mais peut-on réellement être profond en si peu de mots ?
Nous sommes tous des impost(-it)eurs. - Le silence vient
après tout. - Par une nuit sans lune j'irai m'abriter dans les frondaisons, écouterai le vent ronfler devant les arbres samouraïs, chercher le défaut de la ramure, tester la force des racines lui qui n'en a pas.
Par une nuit sans l'autre je plongerai dans leurs rêves. - Il était un rêve
nos épaules, du même pas
intangible tango. - Sans elle, je suis cloué au sol.
- Qu'on me change de partition, celle-là est pleine de soupirs.
- Clac,
clac,
clac,
j'ai le cœur qui boite.
Je me suis luxé le col du fêlure. - Dans la foule anonyme je pointe
au pôle emploi des sentiments - You must be out of your mind...
'Cos you're stuck in mine. - Pour une fois que c'est un mec qui colle une fille dans la friendzone...
Faut que ça tombe sur moi. - Les épreuves de la vie sont l'acide qui révèle nos reliefs.
Que les amochés sont beaux ! - À force d'anticiper sur tout
il est mort en avance. - Regard de miel
Mains de velours
Enivré de lumière... - Ce matin en marchant
nos regards timides
se sont recroisés - Nul n'est plus dur à combattre
que l'ennemi intérieur
car il connaît
toutes nos faiblesses
et nos moindres lâchetés.
Face à lui nous sommes nus
alors fermons les yeux
et marchons vers l'espoir. - Si vous voyez un rêve passer,
tendez-lui la main
(ne prenez pas de gants),
accrochez-vous bien,
fermez les yeux,
et suivez son sillage. - C'est pas un poteau,
c'est un remonte-pente.
Mais ne l'oubliez pas en bas. - On est soit seul soit mal accompagné...
Pour être bien accompagné, il faut savoir être seul. - Quand les couleurs s'éteignent ;
Quand les bonheur te glissent dessus sans pouvoir s'accrocher ;
Quand ce que tu chéris devient blessure et la lame qui la fouille ;
Marche, seul, sans te retourner. Marcher, c'est avancer. - Sur le drap blanc de nuit
Mes rêves se projettent.
Ça manque de spectateurs - La nuit elle croît
La part de l'ombre. - La vie donne
La vie reprend
Tout sauf l'espoir - Tout est là, le secret le voilà :
il faut désirer sans vouloir,
ne posséder que le vide
de nos mains
ouvertes - Combien de temps survit-on sans oxygène ?
Inspire-moi - Portés par le vent
L'ombre d'un chat
Le parfum du chèvrefeuille
Écume de la nuit
(6 août 2013) - Trop honnête pour être poli.
- J'aime les gens qui vibrent sur plusieurs plans, les plus grands à l'intérieur qu'à l'extérieur, ceux qui sonnent mais pas creux.
J'ai décidé de frapper tout le monde pour savoir comment ils sonnent. - Dans le silence oblique
Rouge communion
La vie souterraine
(Merci J.) - Y'a le noir, tu vois, et le blanc :
avec, ou sans.
Eh beh en fait nan, y'a gris aussi.
Mais pas qu'une seule teinte, hein, y'a plein de gris, et ça va ça vient, c'est courbe et c'est fluctuant.
C'est la vie.
Mais faut bien vouloir le voir, tu vois ? - Tu ne pars jamais complètement,
puisque tu reviens. - With bonds undone
Folding inward
Alone I am
Denser in the dark - Les lettres s'effacent, mais
la Parole reste - Merci
À qui saura
Écouter mes silences - Hypothèse : dans la géométrie des sentiments, la ligne droite n'est jamais le chemin le plus court. Si l'hypoténuse prend la tangente avec la sinusoïde, les parallèles ne tomberont jamais d'accord avec l'asymptote.
On n'y peut rien, c'est la fractalité. - C'est pas un sourire, c'est un soleil, et j'ai encore oublié la crème.
- Non mais là, c'est vraiment enfiler des perles sur des pourceaux.
- J'avais teeeeeeellement peur de dire une bêtise que j'ai préféré tourner ma langue sept fois dans sa bouche.
- Un pas, deux
Tu me rejoins
M'enlace de tes mains
De ton souffle, de tes yeux
Ton corps marque le temps
Comme il marque les nôtres - Recette pour déjouer la malchance :
Élevez un autel à Murphy
Sacrifiez-lui des tartines beurrées des deux côtés
En cas de série noire, ajouter de la confiture - Parce qu'un jour vient le temps de rendre les larmes...
Faites couler l'encre à flots, pour que rient les mots.