Écrits, songes et correspondances
- La terre seulement est ronde pour ceux qui ne font pas de noeuds.
- D'où viennent les feuilles mortes
Qui sombrent sous la peau ?
Quelle est la porte ?
Sinon l'eau
- Dos-à-dos d'abord
Puis coude à coude,
Elles se sont fait du pied,
Enfin du rentre-dedans.
C'est une histoire de cul
Entre deux chaises.
- Tandis que, pleine d'espoirs,
Une bergère se rêvait star,
Son troupeau s'est éparpillé.
C'est qu'il est fort difficile
De ménager la chèvre et le show.
- Vu ce qu'ils font,
Dire que la femme
Est l'avenir de l'homme,
C'est presque un euphéminisme.
- Qui se ressemble s'assemble
Qui diffère est fructifère
(Proverbe chinois)
- Un cuivre très timide
Refusant la sourdine
Préférait jouer du trombone
En coulisses.
- Rappel utile :
Ne pas prendre les Messies
Pour des gens ternes.
- Ballet des abeilles
Branches enneigées
Promesses de pommes.
- Pour les multiplier,
Ne pas oublier d’arroser
Les bonnes nouvelles.
- C'est marrant que les petits pois
Soient un plat typiquement anglais,
Parce qu'on commence toujours par les écosser.
- Pas là mais partout
Pour peu ou beaucoup
J'irai lui tordre le cou
- Mieux vaut un verre de vin à moitié vide qu'un verre d'eau à moitié vide
- Sys-admin aux doigts de fée
Champion du monde de sudo
- Son chant s'élève
Au loin dans la nuit
La caravane en ferraille.
- Voix de stentor,
Survêt' Sergio :
À Palavas-les-flows
Jean-Michel rappe au port.
- In Dover lived a tailor
Who had terrible manners.
Over and over he
Hackled his neighbors
Every argument ending
With a resounding
"Well, sew me!"
- Plissées comme des grimoires
Les pierres murmurent
L'histoire du monde.
- Pelage de lichen
Bergers de pierre
Troupeau de montagnes.
- I'm on your agender,
Messing your biweeklies.
- Parfum de menthe
Chant du muezzin
La bouilloire sur la gazinière.
- N'oublie pas :
Il faut aller chercher Mehdi à 14h.
- Chamonix
Sa mère !
- Si Hermès
Est le messager des dieux
Qui donc utilise pour messager
Son fidèle Herpès ?
- (Café triste)
Quand on boit la tasse
Elle siphonne de nos veines
L'énergie encore à venir.
De même la tristesse aspire
Le bonheur et c'est la peine
Qui jaillit à sa place.
- J.F. modérément aventureuse
Souhaite explorer ses fantasmes
Et pimenter ses ébats
Avec un plan-plan cul-cul
(Amant sérieux s'abstenir).
- Première séance de
Préparation à la naissance.
Monsieur se découvre
Un nouveau muscle :
Le père inné.
- Adieu balises,
Adieu phares, adieu la côte,
Pensées racines à la sève acide
Douce illusion dépassée révolue,
Ça tangue et ça grince, mais
Je soulève les voiles.
- Quand il tourne et sort du tunnel
Sur son gros ventre blanc
Il chante tel une baleine
Le tramway étincelant.
- When the Great Flood came,
Do you think the Bee people
Built themselves an Ark-Hive?
- Avec les enfants
C'est comme les tomates :
Pour qu'ils poussent bien
Il faut de bons tuteurs.
J'ai pas mal de succès
En empilant les beaux livres.
- Un charbon encore vif
Que sa flamme avait quitté
Senti l'étincelle se rallumer
D'un désir ardent.
Il se dit alors
—à brûle-pourpoint,
Et sans prendre de pincettes—
"J'ai envie de braiser !"
- Vous savez pourquoi,
La mer faut la secouer, des fois ?
Sinon les poulpes
Ils restent en bas
- Mon premier s'appelle Why
Mon deuxième signe d'un "M"
Mon dernier est scié.
Mon tout est… ?
- Entre ciel et terre
Chapelles et monastères
Entre mer et ciel
Collines coiffées de bleu.
De l'aube à leur dernière heure,
Les pêcheurs prient
Pour être admis à traverser.
- Toi aussi tu veux
Chier des paillettes
Comme une princesse ?
Mange du sable.
- Un Storm Trooper,
Dans une clairière,
Tomba nez-à-nez
Avec un fugitif recherché.
Un vieil homme s'interposa :
"Ce ne sont pas les druides que vous recherchez."
- Bienvenu en Occitan
Dans le département
Dont tu es le Hérault
- Un lecteur admiratif
Rencontrant son autrice
La dévora des yeux
De bas en mots.
- Désormais, le conditionnel s'en est allé vers d'autres contrées qui ne seront plus miennes.
- Chaque minute qui passe
augmente le degré de certitude.
- Quand tout devient proportionnel,
on en oublie l'équilibre.
- Gravité heureuse des matins
Silence mouillé d'écume
Apesanteur des âmes ensevelies
- Nos plus beaux souvenirs sont ceux que nous nous sommes imaginés.
- Le mouton est égorgé avant le couteau.
Tout se noue avant le couteau.
Il chante. Voilà la tragédie.
C'est le chant de celui qui sait.
- "Your lips, my lips", apoapsis.
- Fil de trame, fil de chaîne.
Entrelacs tisseurs de toiles.
Fil du temps, espace et hasard.
Aux croisements
naissent les étoiles.
- Assis en terrasse
Boire un petit soleil
Au retour des hirondelles
- Scandale à l'opéra :
Était-ce un faux mouvement ?
Emporté par le piano
Le chef d'orchestre
A versé une larme
—la note était trop salée.
- Note pour plus tard :
Après un plat très pimenté…
Surtout pas de gâterie !!
- La bataille a été rude
Mais elle a fini par
Prêcher un convaincu
- Kir, kir...
Moustache ?
- Le fond de l'ère
Est glaciaire.
Le fond de l'hère, lui,
Gagnerait à l'être.
- Jour après jour
Des couronnes multicolores
Se succèdent
Sur la tombe
D'un artificier
Enfin,
Une ultime gerbe est déposée
C'est le bouquet
Final
- Après une tuile de trop
Un maçon déçu
Jette l'éponge et crie
"Adieu, monde truelle !"
- Ne pas confondre :
État de l'art
Et pays de cochon.
- Chut... Le livre dort.
- Le quotidien des stars :
Tous les midis
L'idole déjeune.
- Il est écrasé de travail
Il n'aurait pas dû signer
Pour ce boulot compresseur.
- D’un coup de braguette magique
Un Djinn facétieux
Amateur de pantalonnades
Se moqua d’un sultan pompeux
En faisant chuter l’Omeyyade
Le fat fut renversé, fin du règne tragique.
- Ne t’occupe pas de la faille
Dans l’œil de ton voisin
Mais bien de ne pas te foutre
Le doigt trop profond dans le tien.
- Cet hiver s'invitent à la veillée :
Héroïnes et démons,
Épreuves dangers et dragons.
Les conteurs, par récits interposés
Se mesurent et récitent :
C'est le grand concours
de mythe.
- À votre arrivée
Merci d'essuyer vos pieds
Et d'accrocher vos obsessions
Sur le porte-mental.
- L'anagramme de colère ?
Éclore…
- Programme politique :
Fermer le C'est naze
Renvoyer les Dépités
Retirer les petites roues de l’hémicycle
Nommer un garde des Sots.
- Si Disney s'occupait
D'éducation populaire
Le premier film s'appellerait
(Bien sûr)
La belle et la dette.
- Le temps d'un poème, on s'aime ?
- Une âme rebelle
Dans un corsage.
- Ils fondent du ciel
Quand arrive le gel
Agitant leur crécerelle
Tout au long du chemin
Annonçant que l'hiver point :
Les flocons pèlerins.
- Une huître perlière
Au fond —de mer—
Est tout-à-fait respectable :
C'est une avaleuse de sable
- Obsédé du rangement,
Agacé qu'on vous juge ?
Émigrez donc dans l'espace,
Où personne ne vous entendra trier.
- Un flamant rose déclare
Sa flamme en vers,
Un flamand d'Anvers déclame
Sa flemme aux verres.
- Deux par deux dans la nuit
Elles valsent et virevoltent
Et les étoiles mêmes admirent
Le tango des lucioles.
- l'onomatopée ne fait pas le bonheur
- L'argent n'achète ni l'amour ni le bonheur.
Mais il permet de faire de grosses soirées tartiflettes.
Et en soi, c'est plein d'amour et de bonheur.
* d'inspiration populaire
- Comment appelle-t-on
Le poisson le plus généreux ?
L'altruite !
- Disposez du fromage à raclette
Sur un plateau tournant.
Buvez une bouteille de vodka,
Empoisonnez une des tranches,
Puis faites tourner le plateau :
Voilà comment réussir
La raclette russe.
- Cinq ascètes
Assis à Sète
Se sentaient si sans soucis
Si sans ce qui, sans cesse,
Secoue les sens et scie le soi,
Ce sentiment si peu seyant
Qu'ils soupirèrent en si majeur.
- L'Italie a la forme d'une botte
(Et la France celle d'un c…)
Mais ne faites pas trop les malins
Si vous ne voulez pas recevoir
Un grand coup dans les Pouilles !
- Y'a forcément une femme
Dans chaque marin
Et un porc dans chacun
D'eux tous
- Les yeux coulent
Des rasoirs
Tu es partie
- Est-ce qu'il vous vient à l'esprit que la grandeur de tout ce qui fait ce monde ne vient que de la petitesse de ce que nous sommes ?
Nous sommes à la fois insignifiants et si singuliers.
- Le secret
De mon si beau regard ?
C'est simple :
Je me rince
Les yeux tous les soirs.
- Une étudiante au beau corps sage
Savait si bien écarter les faits
Toucher le cœur du message
Que ses enseignants piaffaient
D'impatience pour toucher
Ses synthèses.
- Synthèses,
Priez pour nous !
Bergères dévouées,
Recueillez vos mots bêlants
Perdus dans les détails.
- Que dit monsieur Propre
Quand il rencontre quelqu'un ?
« Salut, savon ? »
- Que dit un fantôme
Quand il reçoit des hôtes ?
« Hantez, hantez,
Faites comme chez vous.»
- J'aime pas les vêtements
Qui font ressortir mes yeux.
J'ai toujours un mal de chien
À les remettre ensuite.
- Quand ma pâte à crêpes
Dit des grumeaux…
Je la fouette !
- La naïveté m'a perdu plus d'une fois
À mon tour de la perdre
- Pour soigner
Les troubles de l'élection,
Rien ne vaut
Un bon coup de pied au culte.
- Éternels insatisfaits divisés,
Nous nous battons entre nous
Pour des portions incongrues.
Nous sommes encore trop riches
Des miettes qu'on se laisse
Pour faire la révolution.
- Invitée par un falot encore vert
J'ai été saoulée d'alcool trop cher
Plus jamais je ne remets les pieds
Dans un bar à vain.
- Dans de somptueux parfums
L’âme s’éveille au divin
L’éther ondule et scintille
Tout se met enfin en place.
Puis il joint lui aussi les mains
La magie alors s’éparpille
C'est l'arrivée du brise-grâce.
- Un vain mauvais en mal d'agapes
Me saoulait parlant ballon,
Tout en me faisant du pied
Ce falot ne me lâchait plus la grappe.
La coupe était pleine, j'ai vu rouge
J'ai pris sa courge, de rage, à deux mains,
Pour l'écraser entre la poire et le fromage.
Dans la cave il y a eu un blanc…
- Quand une sorcière
En croise une autre,
Elle lui demande
"Salut, sabbat ?"
- — Âme, ma sœur âme
Ne vois-tu rien venir
D'autres que des drames
Et un sombre avenir ?
— Je ne vois que tes larmes,
Mais elles sont de saphir.
- Des mots crasseux,
Des mots rassis,
Le vivre-ensemble
Pour cache-misère…
J’ai toujours eu du mal avec
Les cours d'éducation cynique.
- Un forain fort en affaires
Flambeur faraud fanfaronna
Qu’il ferait fortune en France.
Il mit les bouts, leva les voiles
Attela caravane et carrousel
Et planta place de la bourse
Son manège à Troie.
- On a couché
Souvent
Sur le blanc du papier
Nos idées noires.
- C'est l'histoire d'un procrastineur
Qui tombe amoureux fou.
Dans un effort surhumain,
Il met un genou à terre
Et lui déclare sa flemme.
- Chassez chassez le naturiste
Il revient au galop.
Chassez le père noël
Il revient avec ses grelots.
Chassez le Minitel
Il devient Web 3.0
- Qu'ils sont doux
Doux et bleus
Les chats bleus
D'Olonne
- Les entends-tu feuler ?
La nuit,
Tous les chats sont aigris
- Souvent notre conscience parle
Dans nos critiques envers autrui.
Remercie qui t'agace et te blesse
Car son miroir est ta leçon.
- Le maître qui raille
S'abaisse face à l'élève
Il n'y a
Nulle honte à avoir
D'où on est sur le chemin.
- En tout dormeur
Un éveillé sommeille.
Et chaque rêve soulève
Un petit coin du voile.
- Même de la pourriture et la fange
Naissent les flammes et les anges
Nul besoin d'écoles ni d'allumettes
Toujours viendront des saints, des maîtres.
- Souffle une bougie…
Où va la flamme ?
- Mais pourquoi sans cesse
Chercher des différences
Alors que tous nous sommes
Des parts du même Uni vers ?
- Sweet this moment
Almost preciousest
But none the realer.
- Je veux lui rouler une pelle :
Elle me tourne le dos.
Ce n’est plus un tête-à-tête
Avec une bêcheuse,
C’est un tête-bêche
Avec un râteau.
Mauvaise pioche !
—En plus, ce film
Est un navet.
- Futur imparfait
D'un passé décomposé
Naitre que demain
- Navigue au lointain
Andromède à mi-chemin
Une île au matin
- D'abord ça se passe entre toi et moi, puis nous.
Ensuite il y a lui et elle, puis eux.
Comme un et un donnent deux, deux mots rassemblés en un seul, à nos yeux, à leur yeux.
- Syndicats priez pour nous
Que notre sort s'améliore
Intercédez à la tour d'ivoire
Que les puissants ne nous dévorent
Et ne vous laissez point corrompre
Par les miettes qu'ils vous jettent.
- Un pur-sang italien
Fougueux, puissant,
Se voyait déjà
Fier conquérant
Atteindre l'Atlantique
Au galop romain.
- At night I roll
At night I rock
The sheets all a-tangle
My thoughts wreak havoc
—I'm having Lou Reed dreams.
- Once I knew a girl a bit silly
She didn't like to move at all
Nor change her mind in any way
So I teased her jokingly
And called her Stiffany
- Que mettaient les dinosaures
Pour avoir chaud
Quand le fond de l'ère
Était glacière ?
Un Thermodactyl !
- Dans la plus petite graine
Dort le plus grand arbre.
Les marches du Temple
Sont faites du même marbre.
- If unhappy
Look at the reasons
Study your expectations
Change what you can
Accept what you can't
Rinse and repeat
- Not all men are dicks
But all dicks are men,
So if you carry one
You're likely to be one.
(Better never slip)
- 1
Fine day
A maths whiz
Decided to peer outside
Found a window of opportunity
Inside a nice bell curve
And statisticked his head out
What a sight
He saw
!
- Martyr
C'est pourrir un peu,
Alors,
Vivez en saints
Pas en martyrs.
- Oh comme je vais prendre mon temps…
Le chauffer une heure durant
L'effeuiller avec soin
M'approcher peu à peu
Tremper ses lèvres charnues
Puis ma patience cédera,
L'appétit m'emportera
J'écarterai sa fleur
Lui brouterai sa toison puis
J'avalerai sa queue toute entière...
Y penser me donne le frisson.
Je t'aime mon artichaud !
- Quand un joueur de Blues
Se trompe de note
Est-ce qu’on appelle ça
Un amalgame pentatonique ?
- — Vous voulez un whisky ?
— Non, juste une Badoit.
— Vous voulez pas un whisky d'abord ?
- Les deux mains dans la terre
Les doigts de la potière
Deviennent racines
- Quiconque dit
Qu'il est douloureux
Le chemin vers Dieu
Se trompe de direction
- Confiance
Absolue
Je lui donnerai
Sans hésiter
Le mot de passe du wifi.
- Te lire
Quand il fait mal
Ça me fait
Comme un pansement
Au cœur.
- Rien de plus satisfaisant
De plus rassasiant
Que la vie en satiété
- Ce sentiment terrible
Ouvrir ses mails
Ne rien trouver
De nouveau
Boîte de déception
- ||
Le rire s'est tu
Silence de mort
== Pour un gag tombé à plat ==
Le clown du spectacle
Qu'on cru si fier
||
Crucifié
||
||
||
||
||
- Finalement,
Un trader fou
C’est un requin
Complètement marteau
- Les corps glissent
Ondulant en rythme
Se collent et se déhanchent
À la viscothèque.
- Steve Reich
—Reich Reich Reich
Steve Reich again
—Again, gain, gain,
Steve Reich Reich Reich
—Steve Reich again
Again, Steve, again, again, gain
—Reich again Steve, Steve, Steve
Steve Reich again:
—Reich Reich Reich Steve
Reich against the machine
—The machine, machine, machine
- Picrate des Caraïbes !
- Votre application ne répond plus.
Forcer à quitter ? Annuler ?
- Si doux, si lent,
Délicieusement,
Le temps passe
Comme du miel.
- When stuff is only remotely good
You could call it telepathetic
- Pour le dessert
Vaillamment descendu
À dos de petite cuillère
L'heure était venue
De la retraite au Flamby
- L'improvisation c'est
Le dernier ressort
Du théâtre à moteur
- Saint Didier s'en est allé
Olé olé
Au bal masqué
Saint Thomas lui s'en allait
De loin en loin
Au bal d'Aquin
- 226
- Le ver était dans la pomme
Et regardait les dents
- La levure est au pain
Ce que l'instinct est aux chiens
Ça leur fait lever la pâte.
- Clone, commit, commit, push.
Commit, branch, commit, push.
Branch commit rebase commit
Push branch push push —damned!
Si tu as rebasé, c'est baisé.
- L'ermite de doutes perclus
Papillonne spirituellement
À la poursuite
D'un mythe alimentaire.
- Tu m'en veux
(je sais)
Je m'en veux
(et tu le sais).
D'ailleurs tu t'en veux
(que je m'en veuille)
Et moi que tu t'en veuilles
(pour cela).
Il est grand temps
D'arrêter l'escalade...
- Mes pinceaux s'emballent :
Mon chevalet débridé
Part profiter de la campagne
Avec Magritte et mon couteau
- Il était dans ses petits souliers
Dans ses petits papiers
Il avait rendez-vous
Avec l'assistante sociable.
- Who crawls and lurks
Hiding in the hoods,
Is this the spoke spook
Tinkering with tanks?
Is it a deadly djinn
Clanking in the engine?
No!
It's SuperMechanic
Ready to fight grime!
- Un geyser jaillit
Melville jura
Encore une fois
Les mains pleines d'ancre
"Maudit Bic !"
- Quand vient la nuit
Que s'allument les étoiles
Me glisser
Entre tes bras chauds...
- Ch'est l'hichtoire d'un prêtre
Qui arrête quelqu'un dans la rue
Et lui demande :
"Pouvez-vous m'indiquer l'évêché ?"
- Une barquette de fraises
(Bien mûres)
Quelques cuillerées de cassonade
Faire cuire un quart d'heure
Ajouter un bon tour de moulin
Et une belle cuillerée de piment
Telle est la recette
Du coulis piégé
- Remontez donc
Sur vos grands écheveaux
Pour filer comme le vent.
- Ah ! ton étoile
Fut-elle filante,
Fut-elle fatale ?
Fis-tu des rêves
De future félicité ?
Fi ! L'infortune t'enferme
Te forge ou te fait fondre
En ton or intérieur.
- Si tu m'entends
Sais-tu me dire
Si sans tourmente
—Ce temps mythique
Des mots du mal—
Se terminerait sitôt
La santé mentale
Des sentimentaux ?
- L'astronome
Nez en l'air
Que sait-il de plus
Que le nom des étoiles ?
- Where do American bloodsuckers live?
In the Vampire State Building
- Comme disent les végétariens :
Plus on a de tofu
Plus on rit !
- Quand soudain,
les mots deviennent glaciaux et les gestes bruyants.
- La singularité d'un esprit
qui se veut libre.
- Le bourgeois chantilly
Se pourlèche les babines
Mais qu'il ne s'avise de goûter
À ma sorbetière bien-aimée.
- La machine à remonter le vent
Aspire les mots les gestes
À grands battements d'ailes
Remplit les hommes et les bêtes
Leur regonfle les voiles.
Autant en emporte le vent.
- La maîtresse en maillot de bain.
Le père Fouras en perfusion !
- Un copain à képi qu'épie,
C'est forcément un flic ami-ami.
- Paillettes partout
Pastis nulle part.
—Dicton marseillais
- In case of doubt, trust me.
- Je planche donc je suis.
—L'architecte
- Je branche donc je chuis.
—L'électrichien
- J'épanche donc je suis.
—L'émotif
- Je penche donc je fuis.
—La bouteille
- Je dépense donc je suis.
—L'accro du shopping
- Je panse donc je suis.
—Le soignant
- Je pense donc je fuis
— Le réfugié politique
- Exclusif !
Un chat enragé menace
L'ami-venu-le-nourrir
Avec un lance-croquettes artisanal.
Pour les pompiers qui interviennent,
C'est une véritable souricière.
- Je fais les cent pas
À pas de loup
En pas-chassés
En pas pillons
Dans la salle des pas perdus.
- J'adore le théâtre !
Quand j'entends les trois coups
J'inspire à fond
Puis Shakespeare.
- Au temps
En emporte le vent
Ô vent
Peu importe le temps
Ô dieux
Emportez-vous
Au loin
En portant nos peines éternelles.
- Si le bonheur est un temps...
C'est forcément
Le plus-que-parfait.
- Si j'en ai besoin, est-ce que j'en ai envie ?
- Écraser les moustiques est devenu ton passe-temps
Tu marches tel un robot en roulant ton journal
Impossible de chopper cette petite teigne à 2 balles
Et toutes ces heures de sommeil qu'on ne rattrape plus
Anti-moustique
Tu perds ton sang chaud
Anti-moustique
Anti-moustique
- Avoir
Envie
Prouve
Qu'on est
En vie.
- Doux et lent,
Ici le temps
Coule comme du miel
- Manger
Est toujours meilleur
En bonne compagnie
C'est pour ça
Qu'il y a si peu
De satiété
À société
- Il faudrait être fous pour s’aider les uns les autres.
Fou alliés.
- La preuve que tout est lié :
L'ascenseur du local
Est aussi souvent cassé
Que l'ascenseur social.
- “Je penche donc je suis.”
— La tour de Pise
- Approchez, approchez !
Venez écouter la musique de papier !
Dit en se léchant les babines
L'ogre de barbarie
- Dans les feuilles sèches
La course des lézards
C'est la fin des coquelicots.
- Ce goût amer qui me reste dans les glandes salivaires
- Une plaie doit rire.
- Est-ce que je suis heureux ?
Je connais des épisodes heureux.
- L'univers est trop vaste pour qu'il n'y ait à faire qu'au sein de soi.
- J'ai essayé d'attraper une araignée avec un papier de l'URSSAF.
Je ne savais pas qu'on pouvait filer aussi vite avec 8 pattes.
- Je m'envole au gré des tourments et des vents.
Peu m'importe l'arrivée, peu m'importe d'arriver.
Je suis en chemin.
- Ton conditionnel fut mon éternel.
- Comme une vasque sous la pluie, attendant de recueillir un peu des orages de l'été prochain.
- Quel dommage que le socialisme soit séparé de l'action sociale
par bien plus qu'un isthme.
- S'éblouir de blanc à en oublier ses bleus.
- Les songes d'un amour périssable.
- Je n'en peux plus de cette tête qui panse.
- Un jeune homme de Milan
S'en alla visiter les bonzes du Tibet
Il revint de son périple au bout d'un an
Tondu, bronzé, mais avec le nez pâle.
- C'était le printemps,
et la ville avait l'odeur
d'un grand pot de miel.
- Sur la page blanche,
Les mais sont tous petits.
Dans la tête aussi.
Mais ils prennent beaucoup de place.
Je suis poussière
Dans les airs
Je suis débris
Quand le cœur est gris
Je m'éteins
Au creux de tes reins
J'implose
Je n'ose
Le jour où j'explose
Tempête de tracas
À foison, à fracas.
- J’abrite un volcan
Depuis trop longtemps
- On ne se souvient pas du passé.
C'est le passé qui se souvient
de nous.
- J'affute mes mots doux,
Cupidon désinvolte,
Perché tel un chat
Sur un arbre à lettres.
- Cette larme a traversé le temps
Entre deux eaux elle a espéré
Et dans un élan d'amour elle s'est laissée couler
- Heureux qui communique...
- Vivre la photographie comme un moment au restaurant : sans se gaver.
- Pretending is easy.
Being, is not.
- A tes mots et tes gestes je suis comme suspendue,
Tous les battements de ton cœur qui m'ont plu,
Tes espoirs et tes rêves que tu nourris,
En moi tout cela fleurit.
Ne me dis pas non je t'attends
Terrible sentiment
Espoir oscillant en moi en t'attendant
- Si tu as besoin de moi pour une réponse, ne pose pas deux questions.
Si tu veux deux réponses, écoute la première réponse. Puis écoute la seconde réponse.
Si tu veux des problèmes, tu n'as besoin que de toi.
- Tourbillon en eaux troubles.
- La boulangère était convainquante.
- Il est temps
d'aller respirer l'air sain.
- "Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre."
- L'encre est desséchée.
Le sept mars m'a déplumé.
- Escape.
Now. Right now.
- La tension créé l'attention
l'attention créé la tension
- L'étendue nous soupire
- Initiation à la profondeur,
la combustion des espaces
aboli l'échelle.
Du neurone à l'astre
réside une ère lumineuse.
- Effervescence, entrée, sortie
en groupe, en grain
Le flux de vous démarre.
L'anima se sculpte, l'animus se tisse.
- A trop se contenir,
On finit par se rendre malade.
- Des histoires sont nées ici-bas.
Des histoires ont été oubliées.
Des histoires seront racontées; quand viendra le perce-neige.
- J'ai peur.
J'ai peur d'échapper à moi-même.
Pourtant. Je m'échappe déjà.
- L'électron nait pas libre.
- Sais-tu pourquoi le perce-neige ?
- L'encre coule, déserte le lit et laisse les terres arides.
Les vallées se creusent. Les gorges se serrent et font jaillir les torrents larmoyants.
Silence.
Mais on ne retient pas. On contient.
Explosion.
- Tu manques à ma vie.
- Je fredonne des poésies fugitives et serai votre fantoche pour esquisser une histoire.
- Elle est jeune et jolie, asiatique à ses heures perdues. Elle a les cheveux longs, bouclées. Elle tombe beaucoup.
Post-it sponsorisé par la Chouffe.
- J'ai le cœur qui suffoque.
- Ça brille
Est-ce que c'est de l'amour ?
C'est de l'amour. Est-ce que ça brille ?
- Quatre cent quarante et un jours
en apnée.
- - Non
- Ça va ?
- Les lianes du passé se bousculent, s’enlacent et s’entremêlent.
Périssables, fussent-elles dans mes souvenirs.
Fragiles, se montrent-elles.
Singulières, puissent-elles devenir.
Et dans mon cœur, une douceur s’imprègne d’elles.
- Le tournant de tes sentiments,
Le tourment de mes sentiments.
- Une fleur au printemps
Fait tourner ma tête en un instant
Tortille
Cul
Lit
- Unintended.
- Quand est venu le trop plein
Je m'en suis remis au temps
Mais lorsqu’est venu le trop vide
Le temps s’en est allé, sombrer, s’abîmer
- J'ai eu peur de t'aimer
J'ai eu peur du vide
J'ai eu peur de te perdre
J'ai eu peur de te conquérir
J'ai eu peur de moi
Je t'ai laissée partir
J'ai embrassé ton souvenir
- Quand il ne reste que l'écho
de ses rires...
- Sous couvert d'un humour qui se veut léger, pour volontairement laisser place au doute; vous justifiez votre malhonnêteté, votre intolérance, votre mépris de l'autre et votre haine contre la différence.
Sincèrement, avec arrogance, et sans élégance : mal à vous.
- Corps ramolli
Esprit figé
Cœur déchu
- Ses yeux qui, s’ouvrant, ferment les miens.
- "On ne peut plus retourner en arrière.
Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser.
Des blessures si profondes qu’elles se sont emparées de vous."
- J'étouffe devant ton corps immobile réfléchissant la froideur des néons.
Les syllabes remontent d'un vallon pour trébucher dans ma bouche débile.
Rester est utile. Partir, un affront. Tes yeux me mutilent.
“ Pard–„
- M : Et donc tu as maté mon cul en rando ?
T : Oui
- Oui.
Ça va aller
- Ça va aller
- Un van Volkswagen, des copains, et des horizons lointains.
Ah. Et des bières aussi.
- Sur les rives du Léthé j'ai murmuré votre nom.
- Quand l'avenir se dessine au fusain.
- Le rappel à l'ordre, par les maux.
- "Quand on aime quelqu'un, on nourrit pour lui des craintes et des rêves. Il cristallise nos peurs et nos espoirs. Nos plus beaux élans naissent de cela. Ce lien nous anime, nous motive, nous porte, nous construit. La seule chose qui compte, c'est d'avoir quelqu'un pour qui espérer mieux. L'essentiel, c'est d'avoir quelqu'un pour qui trembler."
G. Legardinier
- Ils sont les eaux vives
son rire devint les mots entre
Oh, obscur, un ciel
- Mettre ses maux en mots,
et ainsi, s'instruire sur la vie.
- Temps humide, cœur noyé.
- Il y a des bruits qu’il vaut mieux ne pas entendre.
Et des silences à faire parler.
- Je t'ai aimé autant que je te déteste.
Et vice versa.
- Peut-on aimer deux fois ?
Ou trois ?
- Suspendre le temps
de mes sentiments.
- Me blottir contre ton cœur,
à contrecœur.
- Si l'écrit est le reflet de la pensée même,
Si la forme est la voie pour le fond de mes mots,
Saisirais-tu à quelle profondeur je t'aime
Si je le saisissais sur un clavier Bépo?
- L'absence de nos étreintes
- À petit feu,
je me suis éteinte.
- Enfants des fenêtres
Tellement de tendresse
Qui n'est point final
- Ces drames imprégnés de larmes
- Le plus dur quand on fait la révolution c'est de s'arrêter avant d'être revenu au point de départ.
- C'est Moue !
- Je ne suis pas heureux
avec la vie
Je ne suis pas heureux
mais en vie
En vie.
- Ne pas voir les signaux.
Tomber dans le panneau.
- Je suis un putain de second plan.
- Déconcertante entrevue
De nos deux corps.
- Words for whoever.
- Je ne t'ai jamais offert de fleurs
Parce que les fleurs c'est périssable
Et mon amour ne l'était pas
- La lâcheté, cette trahison que l’on se fait à soi-même.
- Les abus périssables du verbe
Aimer
- Et si je tombe; entre tes mains ce corps, étendu, est tenu.
Et si je plonge; entre tes mains ce cœur, est pendu, retenu.
- Et le temps, inlassablement, sème ses graines de secondes qui grandissent et deviennent des minutes, des heures, des jours, des semaines, des mois, des années. Il faut s'accrocher aux branches qui poussent pour grimper et ne pas se laisser distancer. Zut j'ai raté quelques branches. Il va me falloir accélérer.
- Vivement qu'on se couche; dans un monde jaune et bleu.
- Et si aux parenthèses, aussi belles soient-elles, nous nous risquions à des accolades insensées mais qui jamais ne se ferment ?
- Je t'aimais
Je l'aime
et je t'aimerai
- Putain d'empathie
- Tout mon corps a renoncé à résister.
Tout mon cœur n'attend que d'y succomber.
- Mes ex ont toutes grossi, non ?
- Je n'ai qu'un coin dans ma tête
Je n'ai qu'un creux dans mon cœur
- L’harmonie sait qu’une vague finit par s’échouer sur le rocher
L’harmonie sait qu’une vague saura embrasser ce rocher
- Et ce sourire que les ténèbres ne sauraient dissimuler
Et ce rire que le dernier des hommes pourrait entendre
Et ces yeux pour lesquels la beauté du monde existe encore
Et si tomber je devais.
- Est-ce que les émotions se figent sur l'horizon des sentiments ?
- Je ne sais toujours pas
comment vivre juste
comment juste vivre
sans toi
- Me suivras-tu encore si la chemise est à carreaux ?
Et à fleurs ?
- Sans fond, l'âme divague.
Cent vagues, la lame de fond.
- Le train est direct, sans périphrases.
Et les mots viennent sans crier gare.
- Cette chanson est définitivement plus belle sans toi
- On l'appelle la Manche,
car il y a juste la place
de passer
un bras de mer.
- And if I can't have everything well then just give me a taste
- Tout change, tout passe... Mais l'avenir est aussi beau qu'on veut bien qu'il se fasse.
- Insomnie,
Nous avions rompu, je ne voulais plus te voir, pourtant tu continues à t'accrocher à moi.
Je t'en prie laisse-moi partir, laisse-moi vivre ma vie sans toi.
Cette relation m'épuise.
Si tu m'aimes tant, ai pitié, laisse-moi en paix, adieu.
- La découverte de l'autre est un voyage comme un autre.
Il faut juste avoir le courage de partir et embrasser la possibilité de n'en pas revenir.
- Aujourd'hui, la piscine était noire de casiers vides. J'avais le numéro 103.
- Se prendre un vent par un orage. Checked.
- Tu as débarqué dans ma vie, sans y être forcement convié,
Puis tu as tout bouleversé ...
Mais au final, qui sait,
Peut-être est ce toi que j'attendais ...
- L'absence de tes mots permet l'absence de mes maux.
- Et si nous nous leurrions ?
Si c'est avec toi, je veux bien me leurrer.
- Te souviens-tu du printemps des sentiments. C'était avant le peut-être, qui trop vite, est, puis était.
- Hémorragie
Vent solaire
Avalanche
Et tsunami
Rien n’emporte au loin ton nom
- Noyer l'espoir dans l'alcool, c'est comme souffler sur un incendie pour l'éteindre.
- Au soir du quatrième jour, il pleuvait à l'extérieur, il pleuvait à l'intérieur.
- Putain de matin
- Un voyage en quatrain...
C'est un road-trip poétique ?
- Ta verve m'habite
(dit-elle)
- Personne n'a eu le temps de lui dire qu'il courait vite, bien plus vite que le bonheur.
- Si il n’est pas de rideau, pourquoi laisser venir la nuit ?
- Le berceau des larmes est le lit de tous les doutes.
- À broyer tout le noir, il ne reste plus que le blanc à la nuit.
- Pour réchauffer son cœur,
Elle se drape de fou-rires
- Qu'elle est longue parfois
La traversée du dimanche
En solitaire.
- Faut être vachement souple
Pour se cacher derrière soi-même
- Un mois sans toi
Mon cœur se noue
Abandonné sur une île
Dont le volcan s'est tu
Mes liaisons conjuguées
Pour consolation
- Le baiser
Au bout du souffle
Aux sursauts du temps suspendu
En sursis
J'ai oublié qui j'étais
Et puis
Tout au fond de l'oubli
Je me suis trouvé.
- Le plus souvent, l'être humain ne choisit pas. Il laisse ses peurs s'en charger à sa place.
- Inconnus familiers
Hors du temps retrouvés
Prochain rendez-vous
Au milieu de Nulle Part
- Elle a fait de moi
Voyageur immobile
Le gardien de ses souvenirs
Et de ses rêves à venir.
- Trois fois mon cœur s'est brisé en trois
- Je peux plier, je peux rompre.
- Non, je refuse !
Non, je ne veux pas !
Non, cette fin est inconcevable !
Fucking Karma !
- Qui n'a jamais succombé
À sa douce distance ?
Qui ne s'est senti blessé
Par ses trop longs silences ?
À force d'élimer
La toile de notre patience
Elle révèle en nous les saints
—Ou triste indifférence
- C'est ainsi que tu te rends compte qu'il y a beaucoup de gens qui te font des promesses et des propositions dans le vent, et plein qui profitent de toi et ta générosité sans jamais vraiment donner en retour.
Au final il y a trop de gens pour qui tu t'investis trop pour si peu qui en valent la peine...
- Tant que plane le doute
Il est encore possible
De lire entre les lignes
De l'amour ou de l'amitié
- Quai des regrets, troisième ponton
Elle a largué mes amarres
Ma confiance en l'amour
Est partie avec elle
- Je me retire chaque fois
Un peu plus loin de nous
Loin du quai, de ma vie
Et je fuis ton oubli
Ma mal-aimée
Dans mes sanglots acides
Brûle en moi l'enfant
- The apple
In my hand
Of my eye
Turns to sand
- L'eau était salée
Mais mes forces y ont doublé.
- Quand elle a sauté du tremplin
c'est moi
qui ai
décollé.
- I'm feeling like a tree that blossomed in January.
- Et si je n'étais plus la somme de ses émotions ? Et si je pouvais être la plus belle.
- Tout bien noter
Sans discriminer
Petits plaisirs soupirs voluptés ;
Biffer raturer compléter
Surtout ne pas oublier
—Délicat concentré d'intimité—
Ce fichu morceau de papier
Au fond du panier.
- Ses griffes te saignent
Le dragon à mille bouches
Aspire ton souffle
- Par sa peine porté
Souffle un beau silence
Sur ses ailes noires
- Réveil des corps
Amour physique
Chimie organique
Bouts de souffle
Anoxie
Embellie pulmonaire
- J’ai quitté le centre de moi-même
Pour le cœur du désordre
Dans la horde bizarre
De bruits et de formes
Amarrée à l’étrange
La perception flottante me donne le mal de vivre
- Ce temps qui fuit
n’est qu’à nous
pour qui seuls il est compté
car nous seuls traversons ce qui dure
- Le contraire de la vie
Le contraire de la mort -
L’Espace
qui ne se déplace qu’en lui-même
quand nous passons dans le temps,
mesurant la distance
aux battements de cœur qui nous restent.
- Ils ne chantent pas
Les oiseaux de nuits
Ils contemplent le bonheur
Par les fenêtres allumées
Soupirent en souvenir
De leurs sourires ensoleillés
Embellissent le monde
De leurs solitudes sublimées
- Heureusement qu'il y a Sisyphe. Sinon on tournerait en rond.
- C'est l'histoire d'une éponge qui a trouvé son soleil.
- C'est l'histoire d'une éponge qui voulait être un soleil.
- Tu me tiens, je te tiens.
- Pardonnez moi mon Père car j'ai pécho.
- Incertain il bat de l'aile
À coups sourds mon tendre pouls
J'ai pour toi un grain
À moudre
- Et du plaisir fugace
La magie qui s'effrite
Courez maigres rapaces !
Avec vos ailes en fuite
Et vos yeux lacérés
D'avoir trop fort erré
Tas de cendres s'amasse
Sur les jours qui jaunissent
Fripent les doigts, les faces
Et chute l'artifice
Et du plaisir fugace
C'est la faim qui agite
Et jette sur nos faces
Le masque du coït.
- Ici le ciel est gros
Mais il retient ses larmes
Et le cœur en écho
N'a qu'à baisser les armes.
Ici le ciel est lourd
Pèse les nébuleuses
Et nos peaux
Ces vautours
Pillent les heures heureuses.
- Quand mes yeux s'ouvraient à la lumière de tes mots...
- A l'ombre des étoiles
Aux confins de ton âme
Ruisselle la sueur de mes larmes.
- Naïfs sont ceux qui croient que l'on danse par les pieds.
- Les souvenirs c'est comme les cendres dans la cheminée. Ca n'a jamais réchauffé personne.
- Envie de te tartiner sur une biscotte et te sentir croustiller sous mes quenottes.
Passer ma langue pour ne pas laisser une miette de toi s'échapper.
- A la naissance première
On vient au monde
A la seconde
On vient à soi même
Et aux deux
On est toujours un peu fripé.
- Jeune homme cherche la modératrice de sa vie
- L'ovni
L'ovni trou
L'ovni tendeur
- - On est 4 enfants. Et toi ?
- Je suis 1 enfant.
- Enfin
Au bout du souffle
Etreindre les mirages
Solitude annoncée
Corps en fuite
- Lorsque le devoir du photographe embrasse celui de l'être humain, je cède volontiers à la croyance envers les divinités qui meurent pour renaître les lendemains.
- Il ne sait plus quand il est devenu vieux, mais il se souvient quand il s'est retrouvé, beau.
- A chaque seconde et chaque éternité que le temps fait.
- The hum and drum
Of a thousand wings
Poised in the sun
- Elle te manque alors tu passes
Te prendre un râteau et le tapis
Tout est noir mais tu vois rouge
Coup de sang-dix-voltes
Ta main t'a joué un tour
De Pise...
- À chaque instant
Inspirer
Mon dernier souffle
- Le médecin des oiseaux
Sur sa porte a écrit
"Entrez sansonnets"
- The truth lies
In the book of guesses
While you look for answers.
- Fais à un homme la promesse d'éternité et cet homme vivra l'éternité et un jour.
- À un certain niveau,
la science ressemble à de la magie.
L'inverse est vrai aussi.
- Toi aussi tu as cette sensation étrange. Celle d'avoir été, ta vie durant, ce fameux funambule en équilibre sur une corde posée au sol ?
- Chéris l'ombre qui te talonne
Car elle t'indique
d'où vient la lumière.
- Densité de ce qu'on laisse derrière
Des portes entrouvertes la lumière
Etre vivant tout en nuées
Etre rêvant part en fumée
-Soupir- la buée sur le verre
Tout s'évapore et tout est clair
- Aujourd'hui est une belle journée pour pleurer.
- Un homme à la fenêtre
Il pleut comme un rideau
Plus de mots, plus de maître
Seule à la bouche l'eau
Et aux lèvres le feu
Il pleut comme un aveu.
- a (five) movie(s) a day
keep the blank page away
- It's not about the incapacity to fall inlove, it's about the right to fall inlove ten times a day with everything and nothing, everybody and nobody for one second, an entire life or an eternity.
- L'un seul
Dans son
Linceul
De vent
Et l'autre
Dansant
Se vautre
Devant
- Not OK.
- My story is in this cold store,
This hysterical mystery
Called History, sold in His story.
- Quand les lettres
S'entrechoquent,
Se disloquent
Pour renaître,
Quand les corps
S'enchevêtrent,
Quand les êtres
S'évaporent,
Quand les cœurs
Prêts d'éclore
Crient encore,
Crient en chœur.
- Tant qu'ensemble nous pourrons jouir,
Les "je t'aime" sans lendemain
Qui détruisent sans reconstruire,
Laissons-les un prochain matin.
Narrons un récit de désir.
- Mesure à mesure
Le plaisir dirige la partition
Que le désir compose
- Ce jour où tu réalises que tu as très longtemps été attiré par les filles mélancoliques parce que d'une certaine manière tu pensais pouvoir les sauver
- Au premier jour, il a foutu le camp.
Au second jour, certains l’ont vu couper à travers champs.
Au soir du troisième jour, le bonheur assoiffé a fait son lit sur une rivière en larme.
À l’aube du quatrième jour, il s'est réveillé délicatement caressé par des perles d’embruns.
Il baigne la tête dans les nuages, les pieds dans le Doux.
- My sexual orientation is mostly landscape unless it's in the shower then it's portrait.
https://twitter.com/peachcoffin/status/469592712820555776
- Les frissons sont la clé de nos prisons intimes.
Celles de chair et de sang.
- La vie est un souvenir où les anges dansent avec leurs vieux démons.
- Agression vaut diversion
- Au long des chemins bordés
Et des traverses bienheureuses
À perte de vue parfois
Par champs entiers
Le vermillon souvenir
Des coquelicots en été
- Tant et tant de cordes
Ajoutées à son arc
On en eût dit une harpe.
- La douceur de tes yeux clairs
M'apaise onguent bonheur
Vague après vague
Petite mère.
- Rouge explosion
À flanc du terril
Que l'on croyait stérile
- Mes amours c'est quitte ou triple.
- Ce qu'on ne m'avait dit, c'est que le bonheur se cachait dans les reflets de ton sourire.
- À force de le diriger
selon ta ligne de conduite
sous le couvert de la droiture
il l'a tordue.
- Tu veux prendre quelqu'un ?
Tu crois que tu peux,
Parce que tu l'aimes ?
Diriger un peu
Ses pensées vers toi,
Alors que lui-même
N'en contrôle pas ?
Il ne peut être tien.
-
- Etre loin de toi est intenable.
J'ai envie d'avancer à deux, de construire à deux, d'être heureux tout le temps à deux, de s'aimer à deux, d'être un jour plus que deux.
Rien ne pourra m'empêcher de revenir toujours auprès de toi car le seul foyer que je connaisse, c'est d'être auprès de toi.
- Tourne tourne
volte et cabre,
tigre immobile
dont les griffes
mordent
la pierre.
Tes sarments n'engagent que toi.
- Amour ultime,
Amour sublime.
Amour qu'on rêve...
Amour qu'en rêve ?
- La vie avec un dé est parfois vide.
- Combien dure un souvenir ? Plus court qu'un souffle et aussi long qu'on respire.
- Avoir un toit c'est bien, mais avoir un toit avec toi c'est mieux.
Un toit sans toi n'est pas un toit pour moi, c'est tout au plus quatre murs qui me protègent tout juste du vent.
J'ai besoin de toi pour mettre un toit à mon moi.
- Donnez-moi la force de changer mes habitudes quand j'ai celle
de faire les mauvais choix.
- Cœur de pierre ou de papier,
simple chenille ou chat blessé,
pour tous c'est porte ouverte
et bon foyer à l'atelier
des cœurs brisés.
- Could there already be hoarfrost?
- Retrouve-moi où les âmes vont nues,
Retrouve-moi où l'esprit visite un monde à sa mesure,
Retrouve-moi à la source des songes.
- Ronde de presque nuit
L'air est miel, le ciel fuit
Feu le jour qui tarit
Paresse et se languit
L'aquarelle rougit
Les hirondelles crient
- Toi et moi ?
Toi et moi.
- L'i de l'aimant lit les amants...
- Tout s'éteint sauf ces bougies d'anniversaire agaçantes.
Tout s'efface sauf ton sourire.
Et en négatif il fait mal.
- "Comment aimer sans admirer ?"
"Comment pardonner sans aimer? "
"Comment donner sans pardonner ?"
Pardonne et aime, ce sera un bon début.
- Plus que les géants invisibles, il faut craindre ceux qui, enfermés au sein de leurs cercles vertueux, y croient.
- Oui ?
Tout ouïe ?
Et (qu') est-ce que ça a à voir avec toi ?
- Voilà que tu te plais dans milles et une complaintes, rien que pour le plaisir de te faire plaindre.
Mais sais-tu que le bonheur est plus plaisant que la plainte ?
- Google+, c'est un peu comme un grille pain avec des poches sur les côtés...
- Mieux vaut filer la métaphore que ses bas.
- Quand on s'aime, on ne compte pas sur les autres.
- La mélancolie,
c'est une vague qui cherche son rocher.
- A-t-on épuisé tous les rires
Tari la source des baisers
A-t-on essoufflé les soupirs
Jusqu'au tombeau de nos couchers
A-t-on à force de tendresse
Usé nos peaux à la caresse
A-t-on achevé nos demains
Fermé les yeux sur nos matins
A-t-on dans une ultime étreinte
Noyé nos âmes, brûlé nos corps
Dans l'absinthe de nos désirs?
A-t-on tué les papillons?
- Quel joli sautoir !
Offert pour tes yeux ?
Prends garde au fermoir,
Il est capricieux.
- Viscéral, chimique
Ce manque n'est pas de raison
Mais des profondeurs organiques
Il crie ton nom.
- Comment peut on nager dans un océan de certitude et se laisser noyer ainsi par ses doutes ?
- "Well, it's always better when we're together"
- La vie m'est bien trop soudaine
Chaque aurore que j'étrenne
Chaque lever que je traîne
N'est qu'une chimère vaine
Dont la lente chute mène
A petits pas au trépas.
- À force de péter des câbles et des boulons
ils l'ont pris pour un saboteur.
- I smile in advance
At whatever happens
- Lui, petit sac de voyage sous le siège, mains sèches et usées posées l'une sur l'autre, regarde en souriant les enfants qui chahutent —sonotone coupé.
- Eux, frères et sœurs probablement, fascinés par tablettes et accoudoirs pliants, grilles boulons et filets, explorent leur environnement insouciant du soleil en fusion sur l'horizon qui file à fond de train.
- Elle, BlackBerry en tour-de-cou, sac à main de marque (évidemment), valise à roulettes, lit les 50 nuances de Grey.
- Je suis fou de tout ce que tu es.
- Ne brûle pas de me posséder je t'appartiens.
Laisse-moi t'échapper pour mieux te revenir
Retiens seulement l'écho
Sur tes lèvres, de nos baisers.
Je suis à la douceur du jour
Comme au vent qui me fauche,
Sous le rire qui jaillit je suis
Dans un regard perdu
Une main suspendue.
Je suis à celui qui,
Un instant me saisit.
- Vaudrait-il mieux garder ses médiocrités pour soi?
- Embrase-moi
- J'ai pécho pour la première fois grâce à Caramail
- Canon à plume
Compagnie aérienne
Le ballet des mésanges
- Je lui disais vous,
Et je trouvais que c’était bien cette distance entre nous.
Mais lundi, j’ai pris congé,
Et j’ai plongé
Dans le grand bleu
De tes yeux.
Et si je ne peux te dire ce que j'y ai vu,
C'est que je n’en suis pas revenu.
- Peauthérapie :
Quand ta peau sur la mienne soulage les blessures de mon âme.
- Tatouage
Ton étreinte
Seule empreinte
Imprime ma peau nue
Délicieuse douleur
Pulse le corps à coeur
Je suis ourlée de toi.
- Quand le monde s'étire
et peine à rassembler
Entropique mouvement
au hasard opposé
Me tendras-tu et l'oreille
et la main
Pour noyer ensemble
nos plus sombres desseins ?
- Dans l'écho de tes yeux
comme au creux de tes reins
bat le souffle d'un feu
que mon cœur sait divin.
Ailée pourtant et toute de nuit drapée
oserai-je tout haut prononcer
les mots que je tremble à tracer ?
- L'écho des corps
Résonne encore
Dense est la nuit
Douce asphyxie
De pores en pores
Perle l'aurore
Tiède langueur
Des fraîches heures
- Bande de chacals,
J'irai liker sur vos tombes.
- Les papillons
Déclarations
De la tendresse
...
Mais sans promesse.
- Couper les tomates en quart
Garder les pépins
Ajouter une pincée de sel de Guérande
Croquer et laisser couler le jus
Manifester un soupir de contentement
- Tu dévoiles quand je noue
Des étoiles sur ta joue
Nous effeuillons quand tu entres
Les papillons dans mon ventre
- Ce n'est pas un vide
C'est un vortex.
- Si votre amitié, amour, ou générosité ont un prix vous monnayez vos attentions et aimez par intérêt.
N'attendez rien des autres et vous connaîtrez le bonheur de recevoir.
- Au lit du délit
Lie-moi
Trace retrace
Relie délie
Enlace délasse
Ô délice
Si sur
Si lisse
Ta sueur
Ton lys
Nos souffles
Gémissent
- Ton corps nu
L'inconnu
Toi émoi
- Découvrir ta langue
éternelle inconnue
la parcourir
ses inflexions
ses susurrements
boire à la source
de tes mots.
- Les parallèles s'éloignent.
Il est temps de faire avec.
Il l'a toujours été.
- Sous le corset, le corps se tait.
- Rumeur vespérale
De joyeuse mémoire
Les premières glycines
- Silent choir
What are they thinking
Up the tree
- Mieux vaut courir avec le sourire
qu'après le bonheur !
- Être marteau
ne justifie pas
de taper sur une vis.
________
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¯
- Aujourd'hui j'ai fait des photos avec un cinglé ...
Non avec un 5D !!!
- Il en va de certains problèmes comme d'une feuille de papier : à force de pliages ils gagnent en épaisseur, deviennent fauves, dragons ou cages, et finissent par tout recouvrir.
Ne faites pas d'origamis avec vos idées noires.
- Désépisse-moi,
puisqu'il ne faut plus corde lier.
- Arrête de voir tout en noir, mon gars,
t'es déprecif.
- La théorie des ensembles comporte l'axiome YI.
Si Toi et Moi sont deux
ensembles,
alors {Toi, Moi} = ℝ
- J'ai croisé mon sosie, il se prenait pour l'original. Quel con !
- Nos pensées fulgurent en quelques lignes, mais peut-on réellement être profond en si peu de mots ?
Nous sommes tous des impost(-it)eurs.
- Le silence vient
après tout.
- Par une nuit sans lune j'irai m'abriter dans les frondaisons, écouterai le vent ronfler devant les arbres samouraïs, chercher le défaut de la ramure, tester la force des racines lui qui n'en a pas.
Par une nuit sans l'autre je plongerai dans leurs rêves.
- Terroir, mon cul !
Je suis aussi breton qu'un épagneul.
- Il était un rêve
nos épaules, du même pas
intangible tango.
- À peine perdue, laissons taire ; les maux à maux.
- Sans elle, je suis cloué au sol.
- Qu'on me change de partition, celle-là est pleine de soupirs.
- Clac,
clac,
clac,
j'ai le cœur qui boite.
Je me suis luxé le col du fêlure.
-
- On peut tout acheter, sauf la seconde qui vient de s'écouler.
- - 5 fruits et légumes par jour
- du café, il faut tenir
- du chocolat, pour oublier
- des Princes de Lu, pour tous les jours
- de l'alcool, évidemment
- du scotch, au cas où
- des pansements, pour nous deux
- des post-it, de toutes les couleurs
- une pâte brisée, mais pas trop
- des jours heureux, sans soldes.
- Les oiseaux rêvent-ils ?
- Prends-moi au pied de la lettre,
sauvagement.
- I see little poneys.
I think to myself.
What a wonderful world.
- Je t'aime de toute ta belle personne.
- Si Don Quichotte s'était retrouvé en face de Dulcinée ? Il se serait enfui ; de peur de ne plus rêver.
- Dans la foule anonyme je pointe
au pôle emploi des sentiments
- You must be out of your mind...
'Cos you're stuck in mine.
- Pour une fois que c'est un mec qui colle une fille dans la friendzone...
Faut que ça tombe sur moi.
- Les épreuves de la vie sont l'acide qui révèle nos reliefs.
Que les amochés sont beaux !
- À force d'anticiper sur tout
il est mort en avance.
- Là, maintenant.
Je ne vois pas à un mètre,
mais il y a toi, tes questions,
ton odeur, ta chaleur,
ton sourire, tu es beau, je me noie,
on est seuls,
je vois rien, y'a tes mains,
tes soupirs, ta peau, ta voix,
ta gueule,
prends-moi,
viens.
Putain.
- Je t'ai vu
Je me suis assis
Ébranlé
- Nouer quelques lianes, puis s’enlacer sur un matelas de feuilles. Faire l’amour sur la canopée pour enfin toquer à la porte du 7ème ciel.
Répéter la dernière étape autant de fois que nécessaire.
- I go with my mental horse towards the distant mountains.
- La nuit dépose sur nos corps nos tenues d'Eve.
Des songes éveillés nous ébranlent.
Et alors que nos peaux s'embrasent,
Un cri vient déchirer l'obscurité.
Les amants ont survécu à l'ivresse.
Pour combien de temps ?
- Thanks darling I guess I'm fine,
Just missing some friends of mine.
- Personne n'est co-cul, puisqu'il n'y a que le mien que tu prends.
- Regard de miel
Mains de velours
Enivré de lumière...
- Ce matin en marchant
nos regards timides
se sont recroisés
- Une attente mène aux déboires,
On s'enchante suite à l'espoir.
- Jouir comme Christa, moi aussi j'aurais aimé.
Faire de beaux sourires et être adulée,
Être adultère et ignorer le sens d'archée .
- Au départ c’était dans une bonne intention, pour arrondir les angles.
Expression que j’ai souvent entendue avant de comprendre le sens commun qui lui est donné.
« Poncer les arrêtes des tables pour ne pas se faire mal » fut ma première traduction.
Un sens direct, littéral.
- Es-tu eau finement tombante ?
Ma véritable nature se défend, la strate est mienne, et je la suis.
Libérée des cités au plus blanc,
L’œil légumineux brille fièrement.
- Pas de question... Tu pourrais me maudire
Pas de sentiment... Ils te font fuir
Pas de compliment... Ils te font rire
Pas de parole... Car je ne sais plus quoi dire
- Le sevrage est plus facile à vivre que le manque
- Nul n'est plus dur à combattre
que l'ennemi intérieur
car il connaît
toutes nos faiblesses
et nos moindres lâchetés.
Face à lui nous sommes nus
alors fermons les yeux
et marchons vers l'espoir.
- Désuétude use.
- Il y eu les #frissons procurés par les mots tendres d'un petit soleil.
Il y eu la #chaleur fournie par les caresses d'un doux chaton.
Je crains que demain il n'y ait plus que le vide tempéré et terne.
- Parle-moi avec des mots bleus
Et évite-moi ainsi de devenir morose
- J'ai le moral aussi incertain qu'un Rubik's Cube perdu dans un pré sans fleur sous une nuit sans lune.
- Si vous voyez un rêve passer,
tendez-lui la main
(ne prenez pas de gants),
accrochez-vous bien,
fermez les yeux,
et suivez son sillage.
- L'âme se perd et s'opère aux larmes.
- Va sourire.
- Je me moque que ma différence en soit une.
- Si le plus beau lever de soleil est le sourire d'une femme amoureuse, alors tu devrais chercher en direction de l'Est.
- C'est pas un poteau,
c'est un remonte-pente.
Mais ne l'oubliez pas en bas.
- On est soit seul soit mal accompagné...
Pour être bien accompagné, il faut savoir être seul.
- Quand les couleurs s'éteignent ;
Quand les bonheur te glissent dessus sans pouvoir s'accrocher ;
Quand ce que tu chéris devient blessure et la lame qui la fouille ;
Marche, seul, sans te retourner. Marcher, c'est avancer.
- Cet homme est si généreux, il a le cœur (d'un autre) sur la main
- Sur le drap blanc de nuit
Mes rêves se projettent.
Ça manque de spectateurs
- La nuit elle croît
La part de l'ombre.
- La vie donne
La vie reprend
Tout sauf l'espoir
- Tout est là, le secret le voilà :
il faut désirer sans vouloir,
ne posséder que le vide
de nos mains
ouvertes
- Offrez-vous une île : achetez un livre.
- Combien de temps survit-on sans oxygène ?
Inspire-moi
- Je ne mens pas je litote.
- Pardonnez ma maladresse, elle n'est que le tremblement de ma tendresse.
- Le doute c’est l’inconfort de l’homme qui se retrouve dans la position de l’oiseau. Ce moment de suspension où la nature humaine se mesure à la promptitude avec laquelle les pieds cherchent la terre. Si l’homme, peut-être, accueillait le doute comme la seule vérité, il volerait.
- Portés par le vent
L'ombre d'un chat
Le parfum du chèvrefeuille
Écume de la nuit
(6 août 2013)
- Trop honnête pour être poli.
- J'aime les gens qui vibrent sur plusieurs plans, les plus grands à l'intérieur qu'à l'extérieur, ceux qui sonnent mais pas creux.
J'ai décidé de frapper tout le monde pour savoir comment ils sonnent.
- Même quand j'ai 4 barres de réseau
avec cette nana
je n'arrive pas à communiquer.
- #qotd C'est une femme.
Le plus important c'est qu'elle n'ait pas dit non.
- Smart is the new sexy
- Je ne dors jamais le premier soir
- Dans le silence oblique
Rouge communion
La vie souterraine
(Merci J.)
- Y'a le noir, tu vois, et le blanc :
avec, ou sans.
Eh beh en fait nan, y'a gris aussi.
Mais pas qu'une seule teinte, hein, y'a plein de gris, et ça va ça vient, c'est courbe et c'est fluctuant.
C'est la vie.
Mais faut bien vouloir le voir, tu vois ?
- Et la polytesse ?
Bordel
- Tu ne pars jamais complètement,
puisque tu reviens.
- With bonds undone
Folding inward
Alone I am
Denser in the dark
- Les lettres s'effacent, mais
la Parole reste
- To Do :
- Ouvrir la cage,
- Laisser son cœur prendre l'air ; en wingsuit,
- Vivre,
- Mourir,
- Se dire : putain, c'était bon.
- Merci
À qui saura
Écouter mes silences
- La beauté se trouve dans ce fragment de marbre manquant qui, à peine, déséquilibre l’ensemble. La perfection est de glace. L’harmonie au contraire est aussi faite de fractures.
- Les femmes existent, car un homme sans faiblesse est un demi dieu.
- PENSES A (blablabla[acheter le pain/faire la vaisselle/ranger la cuisine/...]blablabla) NOUS =)
JE T'AIME
- En fait de femmes, je n’ai connu que des vierges et des putains. Et c’était souvent les mêmes.
- Est-ce que mes larmes pourront effacer la sécheresse de tes mots ?
- Hypothèse : dans la géométrie des sentiments, la ligne droite n'est jamais le chemin le plus court. Si l'hypoténuse prend la tangente avec la sinusoïde, les parallèles ne tomberont jamais d'accord avec l'asymptote.
On n'y peut rien, c'est la fractalité.
- C'est pas un sourire, c'est un soleil, et j'ai encore oublié la crème.
- La vie est une succession de mauvais choix.
- Non mais là, c'est vraiment enfiler des perles sur des pourceaux.
- SELECT `meta_key`, `meta_value`, `wp_posts`.*
FROM `wp_posts`
LEFT JOIN `wp_postmeta` ON (`wp_posts`.`ID` = `wp_postmeta`.`post_id` AND `meta_key` = 'anonyme')
WHERE `post_status` = 'publish'
AND `post_type` = 'post-it'
AND `post_author` = ".$author->ID."
AND (`meta_value` = 'non' OR (`meta_value` IS NULL))
- J'avais teeeeeeellement peur de dire une bêtise que j'ai préféré tourner ma langue sept fois dans sa bouche.
- La candide décantation de débris de tête en vrac va valoriser les éclats de cerveaux lents.
- Les mots sont émotion.
- Qu'il soit frisson ou chaleur, l'émoi qui envahit le corps est toujours un bonheur
- Il est de ces moments si doux qu'on aimerait pouvoir revivre encore et encore, tant ce qu'on a ressenti à ce moment là fut merveilleux.
- Un pas, deux
Tu me rejoins
M'enlace de tes mains
De ton souffle, de tes yeux
Ton corps marque le temps
Comme il marque les nôtres
- On sait pleurer le trop plein. Apprenez moi à pleurer le tellement vide.
- Recette pour déjouer la malchance :
Élevez un autel à Murphy
Sacrifiez-lui des tartines beurrées des deux côtés
En cas de série noire, ajouter de la confiture
- Parce qu'un jour vient le temps de rendre les larmes...
Faites couler l'encre à flots, pour que rient les mots.
- Je n'avais pas vu la poésie, je l'ai laissé sombrer.
Au plus profond des abysses de mon être, elle attend.
Quelques demi-mots, des regards asynchrones, des gestes retenus, des perspectives qui effacent l'horizon; et la poésie vient frapper à nouveau au rythme du ressac.
- Toi et moi, sockets ouverts, à l’abri sous un tunnel SSH.
- // Si le salarié est en vacances
if (1) {
}
- Inspire à ça haut, souffle sur ça bas.
S'évoque en partie de menues présences,
hérissés sur les collines d'herbes acqueuses
torrent souterrain sillonnant ma tête
la sombre est encore en son domaine,
et le noir chilien percera avant la fin.
Des buttes et des bêtes.
- Il suffit d'un peu d'eau qui s'écoule pour plonger toute l'humanité dans la mélancolie.
- Écrire un texte, c'est comme jouer à tetris avec des mots. Chacun se débrouille plus ou moins bien pour former des lignes.
- "Comme ils disent... Comme ils disent..." Oui mais toi ? Toi, tu dis quoi ?
- Avant Newton, les gens ne tombaient pas amoureux. Depuis, on a logiquement inventé l'assurance maladie.
- Brume d'élégante intimité. De mon esprit, la consciente délicatesse enrobe la profondeur des sentiments, pour voiler et me laisser voiler. s'accordant avec prendre avant l'écume sur le sable en amont, sont la pluie et la roche.
- Pourquoi se coucher dans des lits inconnus si c'est pour rêver les mêmes rêves connus ?
- Aux histoires qui se terminent par un point, je préfère les histoires qui se terminent par trois points
- Que les soies fussent pour que les mouvements soient.
- C'est en forgeant que l'on devient formidable
- Ce n'est pas tendancieux. C'est sexuel.