La chute
par Charlotte
La falaise un jour m’a jeté, dans les airs
Depuis la terre demeure aussi loin que le ciel.
Que j’accouche
Ou que je naisse,
Je n’ai pas la moindre souche
Du sens qui me fait.
J’aime au-delà de mes fins,
Mais s’il fallait survivre, j’arriverais le cœur vide.
Pourtant, j’écoute leurs torrents rugirent
Comme le silence sacré que la mer respire
Mais
Rien n’arrache ma course tout me quitte.
Ma mort est ma seule vérité.