Sur nos scènes

par Olivier Ramonteu

 

 

 

Sur l’autel ou la scène, là où l’âme flamboie,
Toi qui fais de mon coeur des petits tas de bois,
Toi qui noues dans ma panse des paniers de serpents,
Mon bourreau et ma sainte, mon bûcher indolent,

Quand sur ton sein de pierre je repose ma tête,
Comme un enfant fourbu qu’une comptine entête,
Tu déposes un baiser sur mon front embrasé
Et j’oublie tes affronts, je m’endors apaisé.