Vertige

par La louve des steppes

Alors … Je me mis à danser… Pour tenter d’apprivoiser l’infini qui m’entoure. Pour laisser l’amplitude de mes gestes se fondre en apesanteur. Je me sens légère. Tel l’oisillon qui découvre enfin la sensation émancipatrice et aérienne et de son premier envol. Je tourne, tourne et tourne sur moi même. Et j’ai la tête qui tourne, tourne, tourne aussi. Je sens que je perds pied, que je vacille. Comme si mon corps se désintégrait progressivement, loin de tout ce chaos, pour mieux s’élever. Je suis libre. Enfin. Exquise perception que me procure cette voltige. Vertige …