bribes

par Ka

Mes rêves sur le fil, clowns blancs, funambules déchus oscillent au vent. Triste pendule.

Les faims au pied des murs, naissent et se désespèrent.

L’infini du présent se décline, interné, au gré des garde-fous.

En apnée du soleil, les envolées se brisent ;

La foule aveugle et sourde élève des cloisons.

Les vents courent et s’essoufflent. Pauvre monde.

Aliéné, muet de trop de cris dont l’écho s’est perdu.

Noyés ! Ne gardez point dans vos gorges étranglées le souffle suspendu,

Un éclat de conscience peut-être suffira : Arrêtez, écoutez, respirez de nouveau.